Suite à une discussion sur la suspension de Hanin Zoabi, le vice ministre de l’Education Avi Wortzman a déclaré : » Il est dommage que le Knesset triche. Les actions terroristes de Zoabi constituent une trahison grave contre Israël ».
L’assemblée de la Knesset a discuté aujourd’hui de l’exclusion de Hanin Zoabi, après une période de six mois avec sursis.
Avi Wortzman a dit, « Il y a une énorme différence entre la liberté d’expression et la situation sur laquelle Zoabi s’est exprimée dans le monde entier et contre l’Etat, en faveur de l’ennemi public, donnant des conseils sur la façon de combattre l’armée israélienne…Le seul lieu où elle doit se trouver est derrière les barreaux ».
Zoabi a été suspendue à la Knesset après avoir dit que les Arabes derrière l’enlèvement de trois jeunes Juifs dans le Gush Etzion ne sont pas des terroristes. Dans une interview à la radio 102FM, elle a justifié la mort des trois enfants juifs : « Ce sont des gens qui ne voient pas d’ouverture et de changement dans leur vie et ils doivent utiliser ces mesures, jusqu’à ce qu’Israël dégrise un peu, et puisse sentir la souffrance des autres ».
A la suite de la rumeur, le Ministre des Affaires étrangères Avidor Lieberman a attaqué Hanin Zoabi, après qu’elle ait exprimé sa solidarité avec les ravisseurs de trois garçons. « Non seulement les ravisseurs sont des terroristes, mais même Hanin Zoabi est une terroriste », a écrit Lieberman. « Le sort des ravisseurs et celle de cette femme qui encourage les enlèvements devrait être le même. »
Pour Wortzman, Zoabi finance le terrorisme et il propose de lui payer un aller simple pour la Syrie : «il est important de maintenir la liberté d’expression et la démocratie, mais pas au prix de suicide. Au lieu de dépenser l’argent des contribuables et des citoyens d’Israël et de la Knesset, Zoabi finance le terrorisme, offrez lui un aller simple pour la Syrie ou l’Iran, la liberté y est « réelle ».
Bravo.
Mais que faire si la haute cour s’en mêle ? Grâce à Livni qui s’est opposée à une loi interdisant à la haute cour de casser une loi votée démocratiquement, Israel garde les mains liées