Des sources militaires spéciales et exclusive et l’intelligence de DEBKAfile ont affirmé que la France s’est fortement impliqué dans le nord de la Syrie : Depuis les deux derniers jours une série de décisions militaires ont été prises dans le nord de la Syrie, y compris en plaçant des forces spéciales françaises en plus de la marine américainne stationnée dans la région.

Des avions et des hélicoptères français se sont ajoutés à la base aérienne de  l’aviation militaire américaine dans le nord de la Syrie. Le rôle des forces aériennes françaises est de soutenir les forces américaines et françaises déployées dans le port de Menebege.

C’est la première fois en huit ans de guerre en Syrie que la France a placé une force militaire significative en Syrie, avec sa propre capacité opérationnelle. Jusqu’à présent, il n’y a pas eu plus de quelques douzaines de troupes des forces spéciales françaises attachées aux forces spéciales américaines.

Les forces spéciales françaises sont entrées dans la région ce lundi 2 avril, tandis que le président turc Tayyip Erdogan a rendu visite aux commandants de l’armée turque à Afrin, qui attaque la milice kurde GPJ.

Erdogan est apparu vêtu des uniformes de l’armée turque, et a transmis des messages clairs qui indiquent que les opérations militaires turques dans le nord de la Syrie et de l’Irak du Nord sont contre les Kurdes et se poursuivront aussi dans la région de Sinjar, dans le nord de l’Irak.

Mais nos sources rapportent que l’administration du président Donald Trump a agi rapidement pour arrêter l’armée turque en faisant venir les Français et les Irakiens.

La coopération politique et militaire entre le président américain Trump et le président français Emmanuel Macron se renforce.

Le niveau de coopération atteint un tel degré que les deux présidents se parlent tous les jours, alors que la relation entre Trump et d’autres dirigeants d’Europe occidentale comme la chancelière allemande Angela Merkel et le Premier ministre britannique Theresa May, est restée cool et tendue.

Jeudi 29 mars, une délégation de voiture composée de représentants de la milice kurde, GPJ et de l’armée syrienne démocratique, a annoncé que la France soutenait leurs efforts pour établir une ceinture de sécurité au nord de la Syrie. Ce qui empêchera le retour de Daesh dans la zone.

Cette définition correspond très bien à la mission que le président Trump a imposée aux commandants américains en Syrie. Le président turc Erdogan a fustigé le président français immédiatement, l’accusant de «fraude» et plus tard, d’invasion militaire française de la Syrie, et l’intervention de l’opération militaire turque, parce qu’il a osé suggérer qu’il reste le seul médiateur entre Turcs et Kurdes.

Macron n’a pas répondu, mais a envoyé l’armée française, rejoindre les Marines des États-Unis et d’arrêter les progrès continus de l’armée turque et les plans militaires d’Erdogan.