Marie Colvin, une américaine travaillant pour le Sunday Times, et Rémi Ochlik, un photographe , faisaient parti d’un groupe de journalistes qui avaient traversé la frontière vers la Syrie et ont partagé un logement avec des militants. L’artillerie syrienne continue à attaquer Homs avec des hélicoptères du président syrien Bachar al-Assad pour réprimer le soulèvement populaire.
Les deux journalistes occidentaux, Marie Colvin du Times de Londres et le photographe français Rémi Ochlik, ont été tous deux tués par des tirs de l’armée syrienne
Un porte-parole du ministère syrien des Affaires étrangères a présenté ses condoléances aux familles de la journaliste américain Sunday Times et au photographe français tué à Homs, mais il a rejeté toute responsabilité de leur mort. Le porte-parole a exhorté les journalistes étrangers à respecter les lois syriennes et non de se faufiler dans le pays….
Des canons syriens ont pilonné le bastion de l’opposition et Marie Colvin a été prise sous le feu des bombardements incessants, avec le français Remi Ochlik.
« J’ai regardé un petit bébé mourir aujourd’hui», disait Colvin à la BBC au sein de la ville assiégée de Homs, ce mardi, à l’un de ses rapports finaux.
« Absolument horrible, un enfant de 2 ans avait été touché », a ajouté M. Colvin, qui a travaillé pour le Sunday Times en Grande-Bretagne. « Ils l’ont déshabillé et ont trouvé que l’éclat était entré dans la poitrine gauche et le médecin a dit:« Je ne peux rien faire. « Son petit ventre était éventré. »
Des centaines de personnes sont mortes au cours des semaines par des attaque incessantes dans la ville de Homs. Le mercredi, des hélicoptères de combat auraient mitraillé les villages de montagne qui abritent l’armée rebelle syrienne , et les soldats ont effectué des attaques sur Damas, entre autre…
«C’est assez maintenant. Le régime doit être detruit », a déclaré le président français Nicolas Sarkozy après que son gouvernement a confirmé la mort des deux journalistes.