Une source au sein de la Force Al-Qods des Gardiens de la révolution iranienne, citée par le journal koweïtien *Al-Jarida*, a révélé que Téhéran a pris la décision de déployer rapidement 20 000 nouveaux combattants iraniens et pro-iraniens en Syrie. Ce renforcement devrait porter le nombre total de forces iraniennes dans le pays à 100 000 dans les jours et semaines à venir.

Selon cette source, une première vague de forces iraniennes a déjà été envoyée. Ces troupes comprennent des unités de commandos, des forces d’intervention rapide affiliées à la Force Al-Qods, ainsi que des milices irakiennes, afghanes et pakistanaises. Cependant, le Hezbollah semble ne pas avoir l’intention d’envoyer des renforts en Syrie.

Les défis du déploiement iranien
Un obstacle majeur à ce renforcement militaire est l’insistance de Téhéran pour que la Russie fournisse une couverture aérienne. Cette protection viserait à défendre les forces iraniennes contre les attaques des factions syriennes, mais aussi contre d’éventuelles frappes israéliennes ou américaines, craignant qu’Israël ne profite de cette situation pour affaiblir la présence iranienne.

Soutien accru de factions pro-iraniennes
Selon Al-Jazeera, qui cite Reuters et des sources militaires syriennes, des milices loyales à l’Iran ont commencé à traverser la frontière irakienne pour venir en aide aux forces syriennes.

Dans un contexte de discussions entre la Turquie, la Russie, et le président américain élu Donald Trump visant à réduire l’influence de l’Iran en Syrie, Téhéran semble déterminé à consolider sa présence militaire. Bien que le gouvernement syrien perçoive ce soutien comme un fardeau économique, les Gardiens de la révolution estiment qu’un retrait de Syrie constituerait une grave erreur stratégique, notamment après les récentes avancées de l’opposition syrienne dans des zones clés comme Alep.

Retrait du Hezbollah vers le Liban
En parallèle, des rapports en provenance de Syrie indiquent que la direction du Hezbollah a ordonné le retrait de ses forces déployées en Syrie, en raison de l’instabilité croissante au Liban.