Téhéran / Jérusalem / New York, 14 juin 2025 – Dans une déclaration surréaliste, l’Iran a ouvertement mis en garde plusieurs puissances occidentales, les exhortant à ne pas intercepter les missiles lancés vers Israël, sous peine de représailles. Le message, relayé par l’agence de presse semi-officielle Fars News et confirmé par le ministère iranien des Affaires étrangères, visait directement les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne, dont les moyens de défense sont partiellement déployés en Méditerranée orientale et dans le Golfe.

Ce qui aurait pu relever de la propagande est désormais un aveu explicite : l’Iran reconnaît officiellement tirer des missiles balistiques vers des centres civils israéliens, et demande au reste du monde… de les laisser faire.

Israël : « Une déclaration de guerre contre la morale humaine »

La réponse israélienne ne s’est pas fait attendre. Le ministre de la Défense, a qualifié cette menace de

« déclaration de guerre contre la morale humaine, contre la légalité internationale, et contre toute idée de civilisation. »

Il a ajouté que « l’Iran ne cherche même plus à cacher ses intentions génocidaires envers Israël. Il demande simplement au monde de le laisser tuer des juifs en paix. »

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Le Premier ministre Benjamin Netanyahou, s’exprimant devant les chefs des services de sécurité, a également condamné l’attitude de Téhéran comme étant « digne des régimes les plus barbares de l’histoire contemporaine ».

Les États-Unis : « Nous n’hésiterons pas à protéger notre allié »

Du côté américain, le ton est resté ferme. Le Département d’État a répondu que « toute tentative de nuire à la sécurité d’Israël ou d’empêcher sa défense, directe ou indirecte, sera considérée comme hostile. » Le Pentagone a renforcé sa présence dans la région, notamment avec le déploiement du destroyer USS Paul Ignatius en Méditerranée orientale.

La France et le Royaume-Uni rejettent la menace iranienne

Le ministère français des Armées a également rejeté la demande iranienne comme « contraire à la Charte des Nations unies », rappelant que toute attaque visant une population civile doit être empêchée, quels qu’en soient les auteurs.

Le Royaume-Uni, dont des avions de chasse opèrent dans la région, a confirmé son soutien à la défense israélienne et a averti qu’aucun missile visant des civils ne serait laissé passer sans réaction.

Plusieurs responsables américains ont déclaré que les forces américaines présentes dans la région aidaient Israël à abattre des missiles et des drones iraniens. Le président Macron a également déclaré hier que la marine française aiderait Israël. « Nous soutenons la sécurité d’Israël, et si Israël est attaqué en représailles par l’Iran, les forces françaises participeront à sa défense et à sa protection », a déclaré le président lors d’une conférence de presse hier. « Mais dans le même temps, je ne participerai à aucune opération offensive. »

Une posture iranienne révélatrice de son isolement

Cette sortie brutale de l’Iran est révélatrice de l’isolement diplomatique grandissant de Téhéran. En menaçant les puissances mondiales de ne pas protéger Israël, le régime ne cherche plus à convaincre — il impose sa logique de terreur.

Plusieurs analystes estiment que cette tentative vise à intimider les alliés d’Israël pour limiter les interceptions aériennes conjointes, et ainsi maximiser l’effet destructeur des attaques balistiques. Mais cette stratégie risque d’avoir l’effet inverse : renforcer la coordination internationale autour d’Israël.

« L’Iran a franchi une nouvelle ligne rouge : il n’essaie même plus de nier son projet de destruction d’Israël », résume le général (réserviste) Amos Yadlin.

L’ONU sous pression : l’Iran bafoue la Charte

À New York, la déclaration iranienne a provoqué un tollé lors d’une réunion du Conseil de sécurité. L’ambassadeur israélien à l’ONU a déclaré que

« si les Nations unies n’agissent pas contre cet appel au meurtre, alors elles auront failli à leur raison d’être. »

Il a exigé une résolution immédiate condamnant les tirs de missiles vers Israël et les pressions iraniennes sur les États alliés. Les discussions sont en cours, mais plusieurs pays, dont la Russie et la Chine, tentent d’en atténuer la portée.

Une guerre ouverte, une vérité révélée

Ce qui était autrefois une guerre de l’ombre, où l’Iran utilisait ses proxys — Hezbollah, milices chiites, Houthis — devient aujourd’hui un affrontement direct et assumé. En demandant aux grandes puissances de laisser ses missiles atteindre les villes israéliennes, l’Iran avoue enfin ce qu’Israël affirme depuis des années : son intention d’annihiler l’État hébreu.

Ce changement de paradigme justifie aux yeux de nombreux gouvernements le droit absolu d’Israël à frapper ses ennemis avant qu’ils ne frappent, un principe désormais largement accepté comme légitime et nécessaire.

Conclusion : le masque est tombé

En quelques mots adressés à la communauté internationale, Téhéran a révélé la véritable nature de son régime : un acteur qui ne cherche ni la paix, ni l’équilibre régional, mais la destruction d’un peuple.

Israël, confronté à cette réalité depuis sa création, continue de tenir tête — avec calme, détermination, et légitimité. Et désormais, même les alliés d’hier hésitants comprennent qu’il ne s’agit plus d’un conflit régional, mais d’un combat entre la civilisation et la barbarie.