Par Infos Israel News
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20/06/2025
Alors que les frappes israéliennes ciblées se multiplient sur le territoire iranien, des signes de panique émergent clairement du côté de Téhéran. Selon des sources sur le terrain, la République islamique a installé plusieurs barrages militaires dans les rues de la capitale, par crainte d’opérations clandestines du Mossad ou de collaborateurs locaux.
Cette nouvelle mesure de sécurité, révélée par des journalistes iraniens d’opposition, montre la fébrilité d’un régime de plus en plus isolé et déstabilisé.
Des barrages dans le cœur de la capitale
Les points de contrôle ont été érigés dans des zones stratégiques de Téhéran, notamment dans l’est et le sud de la ville. Les emplacements incluent l’avenue Basij, la vieille route menant à Qom, le carrefour de Coca-Cola dans la rue Pirouzi, ainsi que l’entrée de l’hôpital Besat.
Selon les témoignages, ces déploiements visent à contrer toute tentative d’infiltration ou d’attaque ciblée contre des installations militaires sensibles. Le fait que ces mesures aient été mises en place dans la capitale elle-même – siège du pouvoir iranien – témoigne de la gravité de la menace perçue.
Un régime qui cherche ses ennemis parmi ses citoyens
Les journalistes proches de l’opposition n’hésitent pas à qualifier ces décisions de « signes évidents de l’effondrement du régime tyrannique de Khamenei ». La République islamique, affirment-ils, est désormais isolée et obsédée par la peur de l’ennemi intérieur.
Une phrase revient fréquemment dans les rapports : « La République islamique est seule, et cherche ses ennemis parmi son propre peuple ». Cela traduit un climat de suspicion généralisée au sein de la société iranienne, où la surveillance et les arrestations arbitraires deviennent monnaie courante.
La peur du Mossad et des agents israéliens
Il est fortement probable que ces mesures soient une réaction directe aux opérations secrètes présumées du Mossad, menées avant les récentes frappes israéliennes. Ces opérations, menées dans le silence le plus total, avec une précision chirurgicale, auraient permis de collecter des renseignements sensibles ou de désorganiser les défenses iraniennes.
Mais au-delà du Mossad, ce sont les collaborateurs locaux qui inquiètent le plus le régime. Chaque jour, de nouveaux rapports sont publiés dans les médias officiels sur l’arrestation supposée de citoyens accusés de coopérer avec Israël — des rapports souvent douteux, mais qui nourrissent une atmosphère de paranoïa.
La semaine dernière, un habitant soupçonné d’être agent du Mossad a été exécuté publiquement, dans ce qui semble être un acte d’intimidation autant que de vengeance.
Un système autoritaire en décomposition
Ces événements mettent en lumière une réalité souvent ignorée dans les médias internationaux : le régime iranien, autoritaire et théocratique, commence à montrer des signes évidents de fissures internes. Sa réponse n’est pas la réforme, mais la répression. Son réflexe n’est pas la transparence, mais la terreur.
Face à une population de plus en plus méfiante, et à une opposition active, le pouvoir iranien mise sur la peur pour maintenir son emprise. Or, la multiplication des barrages, des contrôles, et des arrestations ne fait que renforcer l’impression d’un régime acculé, à bout de souffle.
Conclusion : le succès d’Israël ne se limite pas aux frappes
L’État d’Israël n’est pas seulement en train de frapper des objectifs militaires en Iran : il exerce une pression stratégique, psychologique et diplomatique sur un régime ennemi qui vacille. Les opérations menées par ses services de renseignement – avec ou sans confirmation officielle – montrent qu’Israël est capable de déstabiliser l’ennemi de l’intérieur, sans mobiliser un seul bataillon.
Dans un conflit où la guerre se joue autant dans les airs que dans les esprits, Israël démontre qu’il sait prendre l’initiative, même dans les zones les plus protégées du territoire adverse.
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