Les forces de police israéliennes sont entrées lundi matin dans le quartier de Givat Amal à Tel Aviv, afin de commencer le processus d’expulsion de 45 familles, après des mois de protestations des habitants contre la décision.
Il y a actuellement environ 45 familles vivant à Givat Amal, à la suite des expulsions précédentes d’environ 80 familles en 2014. En 2018, une décision de justice a statué que les résidents de Givat Amal n’y résidaient pas illégalement, mais néanmoins, la décision d’expulser les résidents restants n’a pas été annulée.
Givat Amal est l’un des quartiers les plus pauvres de Tel-Aviv, bien qu’il soit situé dans l’une des banlieues les plus riches de la ville, entre Reviva et Bavli. La zone a été décrite comme « l’une des zones immobilières les plus recherchées » du pays, ce qui a conduit à la bataille juridique qui a débuté en 2005 et s’est poursuivie jusqu’à aujourd’hui, 16 ans plus tard.
Un projet de développement dirigé par le magnat des affaires Yitzhak Tshuva a été approuvé pour la première fois à Givat Amal en 2005, ce qui l’aurait vu tripler de taille pour inclure sept nouveaux immeubles de grande hauteur, mais déplacer la population, dont beaucoup y vivent depuis la fondation de l’État d’Israël mais n’ont pas de droits de propriété légaux.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :