Témoignages d’anciens otages : encombrement, exiguïté et abus

« Les conditions là-bas étaient terribles. Une humidité incroyable, une chaleur folle », raconte Adina. Elle craint que bon nombre des otages qu’elle a rencontrés en captivité soient déjà morts.

Lors de la capture, son mari a été tué, l’un des ravisseurs lui a arraché la boucle d’oreille et elle a elle-même enlevé la seconde. Le premier jour, ils ont marché pendant 5 heures, Adina a littéralement traîné Yocheved Lifshitz, qui ne pouvait plus bouger.

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Pendant les deux premières semaines, ils ont reçu de la nourriture en conserve, puis il ne leur restait plus que du riz. Un jour, Yahya Sinwar est venu vers les otages et leur a dit en hébreu : « Bonjour, comment vas-tu ? Personne n’a répondu.

Adina Moshe a trois petits-enfants qui combattent actuellement à Gaza.

Danielle Aloni, qui a été kidnappée à Gaza avec sa fille Amelia (6 ans) et libérée avec elle après 49 jours de captivité, a raconté à Ynet sa captivité : « Nous étions dans une très petite pièce, pas plus de deux mètres de large ». 16 personnes y étaient détenues. Les matelas sur lesquels ils étaient posés gisaient par terre. Selon Danielle, « il n’y avait rien à respirer ».

« Nous ne pouvions pas nous doucher. Il était interdit de boire aux robinets et l’eau potable nous était apportée sous une forme différente. L’humidité était folle, il y avait un manque terrible d’oxygène. Les vêtements sont juste humides et sentent mauvais », dit la femme.

Amelia a essayé de dessiner sur le cahier qu’elle avait avec elle. Ces dessins sont connus en Israël. La jeune fille a essayé d’exprimer ses sentiments.

Les deux anciens otages crient littéralement que l’accord de libération doit être conclu maintenant, sinon il sera trop tard.

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