© AFP A Sarcelles (Val-d’Oise), le 19 septembre, après un attentat contre une épicerie casher. Joël Mergui, président du Consistoire Central, Francois Pupponi, maire de Sarcelles, et Laurent Chalom Berros, rabbin local.

Depuis[intlink id= »14050″ type= »post »] l\’attentat sur un supermarché cacher de Sarcelles[/intlink], la communauté juive a peur. Elle reste satisfaite de l’arrestation des [intlink id= »14966″ type= »post »]12 personnes impliquées dans l’attaque[/intlink], pourtant, certains habitants ne sont pas rassurés. Voici des témoignages sur RMC qui montrent l’ambiance  de crainte des juifs de cette banlieue parisienne:

« On a très très peur », confie l’un d’eux.

Ce dimanche, moins de juifs sont allez faire leur course pour les fêtes de Chemini Atsret et Simha Thora devant le supermarché casher « Naouri » de Sarcelles qui a été attaqué le 19 septembre dernier.
La responsable du magasin n’a toujours pas repris le travail. Selon un client régulier qu nom de Laurent, qui continue malgré tout de faire ses courses exprime son angoisse sur RMC :
« On a vraiment très très peur, maintenant on essaie de ne plus mettre la kippa. On ne sait jamais. Un enfant peut se faire agresser, une femme peut se faire agresser, s’inquiète-t-il. On essaie d’être vigilants vis-à-vis de ce qui se passe à côté de nous, maintenant on quittera la France si on est plus en sécurité ».
Thierry, travaille dans le magasin Naouri et il est autant inquiet :
« C’est vrai qu’il faut être plus vigilant qu’avant il faut faire attention regarder autour de soi. On a toujours peur. Qu’est-ce que vous voulez qu’on fasse ? La communauté juive est toujours visée, donc on n’a pas le choix. On fait tous les jours attention mais quand il y a des événements comme ça on est encore plus vigilants. Il y a toujours des tensions c’est un cycle infernal. A mon avis des actions antisémites il y en aura toujours ».
Pas loin du centre commercial cacher, se trouve une  synagogue et le gouvernement a renforcé la sécurité autour des lieux de culte et selon une fidèle :
 « Nous à Sarcelles, on a toujours eu des CRS depuis 30 ans devant la synagogue pour les fêtes, constate-t-elle. Donc ce n’est pas parce qu’Hollande est arrivé, c’est parce qu’il y a eu des événements et il est obligé de renforcer. Mais je ne vois pas ce qu’on peut faire avec des petits jeunes qu’on attrape dans la rue et qui deviennent des extrémistes ».
Puis il y a ceux qui ne veulent pas se faire manipuler par la racaille du quartier :
«J’ai été très impressionnée, en regardant le journal télévisé, hier soir, raconte Nathalie, élégante mère de deux garçons. Ici, nous appelons notre quartier la “petite Jérusalem”, nous constituons une cible facile. Nous n’allons pas arrêter de vivre… Mais si les garçons sortent pendant les fêtes, ce sera sans rien sur la tête…» témoigne t’elle pour le Figaro.
Triste réalité, pour cette communauté juive qui est très discrète et qui compte parmi celles les plus nombreuses en Ile de France. Faut il que le France réagisse avec plus de vigueur si elle découvre que la plupart de ses habitants très bien intégrés feront leur Alya en Israel et que la ville de Sarcelles va devenir comme ces nombreuses banlieues en périphérie de Paris des territoires interdits aux forces de police et sous prédominance islamiste?
Source : rmc.fr