Selon les informations rapportées, Tsahal aurait arrêté les recherches de tunnels dans la région de Krum al-Sharaki, près de Miss al-Jabal.
L’armée aurait déplacé les bulldozers derrière la clôture, tandis que d’autres soldats se sont déployés derrière des monticules de terre près de la Ligne bleue.
Ce matin, les FDI ont publié la documentation des tunnels offensifs du Hezbollah entrés en Israël ces deux dernières semaines dans le cadre de l’opération « Bouclier du Nord », dans une vidéo de l’un des tunnels terroristes.
Tsahal a aussi filmé un tunnel emprunté par les membres du Hezbollah ces derniers jours qui a été bloqué. Plus tôt, le journal libanais Al-Akhbar avait rapporté que des responsables israéliens avaient demandé aux États-Unis de faire pression sur l’armée libanaise pour aider à localiser les tunnels du Hezbollah du côté libanais de la frontière et de les détruire avec la présence des forces de la FINUL.
Selon des diplomates occidentaux à Beyrouth, « les Israéliens ont agi en présumant que les Etats-Unis pourraient faire pression sur l’armée libanaise en menaçant de mettre fin à l’aide militaire…
Le refus des forces internationales de mener des opérations en dehors de leur mandat obligerait le gouvernement libanais à faire le travail lui-même » .
Selon le rapport, Israël souhaite modifier et renforcer l’autorité de la FINUL au motif que le Hezbollah viole la résolution 1701 du Conseil de sécurité des Nations Unies. Pour l’empêcher, il faut renforcer la force internationale.
Des sources politiques ont confirmé hier dans les médias russes que Moscou avait demandé aux Libanais de traiter le problème des tunnels pénétrant du territoire libanais vers Israël.
En Israël, cela est considéré comme un geste important qui envoie au Hezbollah le message qu’il ne devrait pas aggraver la situation le long de la frontière à la suite de l’action israélienne en la matière.
Il est encore trop tôt pour déterminer si les Russes vont faire respecter la demande sur le terrain, mais le fait même qu’ils ont reçu et approuvé les informations et les conclusions qui leur ont été présentées la semaine dernière par le chef du Service des opérations, le général Aharon Haliva et d’autres officiers supérieurs des FDI lors d’une réunion bien définie à Moscou constituent une étape importante.