Tension dans le secteur haredi : la police militaire arrête 7 étudiants de yeshiva dans le nord d’Israël

Un nouvel épisode de tension oppose les autorités militaires israéliennes et une partie du secteur haredi. Cet après-midi, sept étudiants de yeshiva en vacances pour la période de ben hazmanim ont été interpellés par la police militaire dans la localité de Mela, au pied du mont Gilboa.

Selon les premières informations, les jeunes hommes appartiendraient à la yeshiva Beit Shmaya. L’incident a éclaté après un différend local qui a nécessité l’intervention de la police civile. En vérifiant l’identité des présents, les forces de l’ordre ont découvert que certains figuraient comme « déserteurs » (arikhim) du service militaire.

Manifestation annoncée à Afula

Le faction de Jérusalem (HaPlag HaYerushalmi), mouvement connu pour son opposition à l’enrôlement obligatoire des étudiants en Torah, a immédiatement appelé à une mobilisation devant le poste de police d’Afula, où les jeunes devaient être transférés.

Pour autant, selon une mise à jour en début de soirée, les étudiants ont été libérés par la police, malgré leur statut déclaré d’« arikhim ».

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Un contexte de contrôles renforcés

Ces arrestations s’inscrivent dans une série d’opérations récentes : au cours des dernières 24 heures, la police militaire a tenté d’arrêter d’autres étudiants soupçonnés d’être en désertion à Haïfa, Tel-Aviv et Kiryat Gat.
D’après les rapports, ces interventions se sont soldées par des échecs, les suspects n’ayant pas été localisés.

Un dossier hautement sensible

La question de l’enrôlement des étudiants de yeshiva reste l’un des points les plus polémiques dans la société israélienne. Si certains voient dans le service militaire un devoir national incontournable, d’autres — au sein de la communauté haredi — considèrent que l’étude de la Torah constitue une mission spirituelle équivalente à la défense armée d’Israël.


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