Les nombreux attentats en France ces dernières années comme à Paris et Nice ont obligé ces deux villes à se préparer en cas de nouvelles attaques et faire face à l’arrivée de nombreux blessés et connaitre toutes les techniques pour soigner des personnes blessées avec des armes blanches comme les couteaux, machettes et autres. Mais aussi en cas d’attaque chimique dont la nécessite de se former dans ce domaine très particulier.

Ces nouvelles techniques de médecine militaire seront enseignées aux soignants civils à la médecine de guerre, à l’éventualité d’une attaque chimique et se nomme le  « damage control » signé par huit professeurs qui travaillent au Samu, hôpitaux parisiens de l’AP-HP, CHU de Nice, Sapeurs-Pompiers de Paris et service de santé des armées.

« Dans les rues de Paris (lors des attentats), il y avait des généralistes qui ne savaient pas forcément quoi faire », explique à l’AFP l’un des rédacteurs du texte, le professeurs Pierre Carli, chef du SAMU de Paris.

Par ailleurs, « les services d’urgence doivent être préparés à affronter des scénarios très différents, dont des attaques à l’arme chimique, comme le sarin, le gaz moutarde ou la chlorine ».

Il semble que le soin des blessés ne soit pas la seule priorité mais aussi la protection des hôpitaux et du personnel en cas d’attaque chimique :

« Protéger les hôpitaux contre les attaques. C’est un nouveau défi pour les autorités de santé. Les lieux médicaux ne sont plus des sanctuaires mais des cibles pour les terroristes », est-il écrit.

Et enfin, l’une des tâches les plus difficiles pour le personnel et les familles des victimes : l’identification des corps :

« L’identification des victimes a été une carence lors des attentats de Paris et de Nice, ce qui a rendu les choses plus difficiles encore pour les proches. De nouvelles procédures permettent d’identifier plus vite les victimes grâce aux empreintes digitales, à l’ADN et aux empreintes dentaires, sans attendre que l’autopsie soit réalisée », relèvent-ils.