Tensions verbales : le président iranien fustige les promesses de Netanyahu

La guerre des mots s’intensifie entre Jérusalem et Téhéran. Le président iranien Massoud Pezeshkian a rejeté mercredi les déclarations du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qui avait tendu la main aux Iraniens en leur promettant de résoudre la grave crise de l’eau une fois leur pays « libre ».

« Celui qui prive les habitants de Gaza d’eau et de nourriture ne peut pas apporter de l’eau à l’Iran », a lancé Pezeshkian, qualifiant les propos du dirigeant israélien de « promesses creuses ».

L’appel de Netanyahu aux Iraniens
La veille, Netanyahu s’était adressé directement à la population iranienne via un message vidéo. Il leur a demandé de « prendre des risques pour la liberté », de manifester contre le régime, et leur a promis qu’Israël fournirait un soutien massif en technologies de l’eau, de dessalement et de recyclage « dès que l’Iran sera libre ».

Le Premier ministre israélien a accusé le régime de Téhéran de « préférer financer le Hamas, le Hezbollah et les Houthis avec des centaines de milliards de dollars plutôt que d’investir dans les hôpitaux, l’éducation et les infrastructures pour les Iraniens ».

Une joute politique aux enjeux régionaux
Cette passe d’armes illustre les tensions croissantes entre Israël et l’Iran, sur fond d’affrontements par procuration au Moyen-Orient et de rivalité stratégique. Les propos de Netanyahu s’inscrivent dans une campagne de communication visant à galvaniser l’opposition iranienne, tandis que la réponse de Pezeshkian cherche à discréditer toute ingérence israélienne en mettant en avant la situation humanitaire à Gaza.

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