Le chroniqueur du Washington Post, David Ignatius, écrit que le mandat d’arrêt contre Netanyahu et Galant pourrait changer la nature de l’opération à Rafah.

Une source israélienne a déclaré à l’auteur de l’article que la CPI « change tout, d’une manière que nous n’avons pas encore comprise ».

Selon la publication, l’attaque à grande échelle prévue sera réduite et se concentrera uniquement sur le dernier bastion du Hamas dans le secteur, évitant ainsi autant que possible de nuire aux civils qui n’ont pas encore quitté la ville. Par conséquent, explique Ignatius, le président américain Joe Biden ne devrait pas s’opposer à cette action.

Il affirme qu’Israël s’est mis d’accord sur une stratégie qui façonnera le gouvernement de Gaza à la fin de la guerre. Selon lui, ce sont des forces de sécurité palestiniennes qui seront créées dans la bande de Gaza et seront contrôlées par des pays arabes, dont l’Égypte, qui a jusqu’à présent refusé de contrôler Gaza. 

Ignatius écrit également que le Hamas a indiqué qu’il pourrait accepter ce projet dans le cadre d’un accord de trêve et de libération des otages. Le Hamas restera dans le secteur et l’armée israélienne y mènera de temps à autre des raids, comme elle le fait actuellement en Judée Samarie.

La publication rapporte que, selon un responsable bien informé, il existe des signes d’un dialogue entre les États-Unis et l’Iran. Lorsque l’hélicoptère de Raïssi s’est écrasé, l’Iran a demandé l’aide urgente des États-Unis pour le localiser et a envoyé une carte indiquant le lieu probable de l’accident.