Hier soir, Thomas Hand, le père d’Emily, 9 ans, kidnappée puis libérée du Hamas, a accordé une interview au journaliste britannique Piers Morgan dans son émission TalkTV avec sa fille. Il a parlé de ce que ressentait sa fille à son retour de captivité.
À ce moment-là, la nouvelle est arrivée que le Hamas avait publié une autre vidéo de propagande , dans laquelle la captive Noah Argamani rapportait que Itay Swirsky, 38 ans, et Yossi Sharabi, 53 ans, avaient été tués « à la suite d’un bombardement de Tsahal ».
Piers Morgan a lu ce message à l’antenne et, à la demande de Thomas Hand, a clarifié les noms des personnes prétendument mortes. Thomas avait les larmes aux yeux et a déclaré : « C’est terrible, tout simplement terrible. Ils ont tous deux été kidnappés au kibboutz Beeri. Swirsky était avec Emily tout au long de la captivité.
À ce stade, Emily commença à essuyer les larmes de son père.
Emily Hand, 9, wipes away her father's tears as he finds out one of the Hamas hostages who was held captive alongside her has been killed.
Watch more of Piers Morgan's powerful interview with Thomas Hand at 8pm (UK): https://t.co/dN4dimJCmf@piersmorgan | @TalkTV | #PMU pic.twitter.com/SKZEq6feeU
— Piers Morgan Uncensored (@PiersUncensored) January 15, 2024
Rappelons-nous que des terroristes ont enlevé Emily, alors âgée de huit ans, au kibboutz Beeri le 7 octobre. Sa mère adoptive, Narkis, 52 ans, a été brutalement tuée par les terroristes ce jour-là. Pendant longtemps, la jeune fille a été considérée comme tuée et son père, un citoyen israélien et irlandais de 63 ans, a déclaré aux journalistes qu’il était dans une certaine mesure heureux de sa mort – heureux qu’elle n’ait pas été torturée en captivité.
Le 30 octobre, Thomas fut informé qu’Emily était en vie. Le 25 novembre, elle est libérée de captivité. Quelques jours plus tard, Thomas déclarait au journal britannique The Sun : la jeune fille « s’était fait voler la voix ». Selon lui, elle a perdu beaucoup de poids, a perdu « ses jolies joues charnues » et n’a pratiquement pas parlé – elle a seulement murmuré.
La jeune fille a dit à son père qu’elle n’était pas gardée dans les tunnels, mais qu’elle avait été déplacée d’un abri à un autre au plus fort des attaques israéliennes contre les infrastructures terroristes. « Ils lui ont crié en arabe : « Yalla, yalla, yalla ! Et ma petite fille effrayée a couru pour sauver sa vie », a alors déclaré Thomas Hand.
La veille, Tsahal avait rappelé qu’il ne fallait pas oublier que la publication de vidéos d’otages et de rapports sur leur mort relève de la terreur psychologique. Le Hamas et le Jihad islamique ont publié à plusieurs reprises de faux rapports sur la mort d’otages qui sont ensuite rentrés vivants en Israël.
