L’école de la communauté juive française Toldat Nissim a été contrainte de déménager à cause des tarifs très élevés de la capitale israélienne.
L’année scolaire vient de commencer et l’ établissement d’enseignement privé appelé « Toldot Nissim »comprenant 450 élèves et étudiants de la maternelle à la septième année n’ont plus de bâtiment pour scolariser les jeunes français.
La Municipalité refuse catégoriquement de leur trouver une autre structure d’accueil ou de payer le loyer au motif que l’établissement est privé. Pourtant, la municipalité aide l’école par d’autres moyens: les taxes locales, les finances paient l’électricité et ainsi que l’eau, la surveillance du bâtiment est gratuite et le ministère de l’Éducation verse les salaires aux enseignants.
Toldot Nissim vit exclusivement de dons et le paiement de quelques parents. Mais, la situation s’est aggravée car ils ne peuvent plus payer leurs loyers s’élevant à 80.000 shéqualim par mois. L’année dernière, la crise économique en Europe a conduit à une forte baisse des cotisations à l’organisme et réduit la capacité de continuer à honorer les paiements élevés .
Pendant ce temps, des centaines d’enfants sont contraints d’étudier dans des synagogues, des résidences privées et les classes de maternelle ne trouvent pas de locaux pour cette année.
Pour le Directeur administratif de l’institut, Rav Bijaoui , il ne comprend pas pourquoi aucune aide n’est fournie à son école :
«Nous sommes une petite communauté apolitique. Nos élèves étudient la Torah, les mathématiques, l’anglais et la géographie ….. Puisque nous sommes une institution accréditée par l’autorité locale, pourquoi ne recevons-nous aucun soutien ? » « La ville de Jérusalem doit s’assurer des bonnes conditions d’apprentissage pour les enfants de la ville »
La municipalité a déclaré en réponse: « La municipalité de Jérusalem travaille pour trouver des solutions permanentes ».
Mais en attendant que vont faire cette année les 450 enfants déscolarisés?