Un couple musulman a décidé de nommer leur nouveau né, Jihad en août 2017, « Jihad », ce qui a été rapidement signalé par le service de l’état civil de la commune au Procureur de la République.
Pour rappel, le mot « Jihad » est souvent le terme utilisé par les terroristes qui se justifient de tuer des civils pour la « guerre sainte » mais selon le cofondateur du Centre Toulousain de la Spiritualité Musulmane, Abderrahmane Oumachar, ce n’est pas le cas :
« Le Jihad est une notion fondamentale en Islam. Elle a été faussement traduite par « guerre sainte » dans notre imaginaire collectif et dans les esprits de certains courants violents… Ce mot signifie l’effort pour accomplir le bien, tel un médecin qui sauve des vies. C’est une forme d’exigence à l’égard de soi et d’excellence dans la façon d’être. Cela n’a donc rien à voir avec l’image véhiculée par les médias et pratiquée par des criminels se réclamant de l’islam ».
Mais qu’en sera t’il de l’avenir de cet enfant et de l’article 57 du code civil qui stipule que le prénom choisi par les parents, doit être dans l’intérêt de l’enfant, sans publier la circulaire du 28 octobre 2011 qui rappelle qu’il y a « certaines limites à la liberté du choix du prénom ».
Le Procureur de la République pourrait saisir le juge aux affaires familiales pour ordonner la suppression du prénom et même choisir un nouveau prénom.
D’autres cas ont été interdits comme : Nutella, Mini-Cooper, Babord et Tribord pour des jumeaux mais aussi Oussama Ben Laden ou Adolf Hittler interdits en Allemagne ou aux Etats-Unis.
Toulouse…. Fief jihadiste