Tous les jours, un hôpital est bombardé en Syrie et c’est Israel qui reste la cible des médias

La porte-parole du département d’Etat américain, Morgan Ortagos, a déclaré que des hôpitaux, des écoles et des marchés avaient également été touchés par ces bombardements aveugles. “Il s’agit d’une escalade imprudente et inacceptable, la violence doit cesser.”

Article aimé par nos lecteurs

Un avocat a rencontré Natalie Vaknin en Turquie : une chauffeur de bus peut être une agent du Mossad ?

Les bombardements syriens et russes ont pour cible le sud d’Idlib, dans le nord-ouest de la Syrie, et près de la ville de Hama. La reprise des combats, après des mois de cessez-le-feu convenus entre la Russie et la Turquie, a déjà contraint environ 250 000 personnes à fuir la région.

Selon les estimations d’une des organisations humanitaires internationales opérant en Syrie, 229 civils ont été tués et 727 blessés au cours des dernières semaines. Hier encore, l’Observatoire syrien des droits de l’homme, identifié à l’opposition syrienne, a annoncé que 27 civils avaient été tués lors du bombardement de plusieurs villes d’Idlib et d’Alep. 11 des personnes tuées étaient des enfants.

Pendant ce temps, en France, suspecte que la Syrie ait utilisé des armes chimiques dans la région le mois dernier – un soupçon que Washington avait déjà soulevé la semaine dernière. “Nous avons des indications que des armes chimiques ont été utilisées à Idlib, mais cela n’a pas encore été confirmé pour le moment”, a déclaré le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves de la Drian, lors d’un débat au Parlement français ce soir. Les États-Unis et la France considèrent l’utilisation d’armes chimiques comme une “ligne rouge” – et dans le passé, ils ont attaqué le régime d’Assad après sa violation.

Les avertissements américain et français interviennent peu après que le britannique Sky News ait publié aujourd’hui de sévères témoignages d’Idlib, notamment les destructions massives causées aux hôpitaux de la forteresse des rebelles. Selon le réseau, le bombardement d’hôpitaux dans la région a eu lieu alors que les coordonnées de 235 écoles et autres installations médicales et civiles ont été livrées en Russie, en Turquie et aux États-Unis.