Triple onde de choc diplomatique : Portugal, Qatar et Iran accentuent la pression sur Israël

La soirée du samedi 20 septembre a apporté une série d’annonces diplomatiques qui résonnent comme une onde de choc pour Israël et pour l’Occident. En l’espace de quelques heures, trois développements majeurs se sont superposés : la décision du Portugal de reconnaître officiellement un État palestinien, l’exigence du Qatar d’une excuse publique d’Israël comme condition pour reprendre son rôle de médiateur, et la rupture brutale de l’Iran avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Chacun de ces événements, pris isolément, aurait déjà suffi à secouer l’échiquier international. Ensemble, ils composent un tableau inquiétant : la multiplication des pressions contre Israël, alors même que le pays est engagé dans une guerre existentielle contre le Hamas.

Le premier coup est venu d’Europe, où le ministre portugais des Affaires étrangères a annoncé que Lisbonne reconnaîtra dès dimanche l’État palestinien. Présentée comme un geste « de justice », cette reconnaissance unilatérale traduit en réalité un aveuglement volontaire face aux réalités du terrain. Depuis le 7 octobre 2023, le Hamas a démontré au monde entier sa nature génocidaire, en transformant la bande de Gaza en une forteresse de terreur, en massacrant des civils israéliens et en utilisant sa propre population comme bouclier humain. Reconnaître aujourd’hui un « État palestinien » dans ce contexte revient à légitimer un territoire contrôlé par un groupe terroriste, sans garanties de démilitarisation, de désarmement ou de respect des droits humains. Pour Israël, cette décision est perçue comme une trahison morale et une prime au terrorisme, car elle nie le droit le plus élémentaire de l’État juif à se défendre contre ceux qui veulent sa destruction.

La deuxième annonce est venue du Golfe. Selon plusieurs sources, le Qatar exige désormais des excuses publiques d’Israël afin de reprendre son rôle de médiateur dans les négociations sur les otages. Cette condition humiliante illustre le double jeu permanent de Doha : se présenter comme partenaire diplomatique tout en hébergeant les chefs du Hamas et en finançant son appareil militaire et propagandiste. Exiger d’Israël une telle reconnaissance d’« erreur » après une frappe à Doha contre des terroristes constitue un renversement moral dangereux. Ce n’est pas Israël qui doit s’excuser pour avoir tenté de neutraliser les planificateurs de massacres, mais bien le Qatar qui devrait rendre des comptes pour avoir transformé sa capitale en sanctuaire pour le jihad. Derrière cette manœuvre se cache une stratégie claire : fragiliser Israël sur la scène internationale, tout en cherchant à préserver l’image du Qatar comme acteur incontournable. Pour Jérusalem, céder à cette pression reviendrait à offrir une victoire symbolique au Hamas et à ses parrains, ce qui est inconcevable.

Enfin, le troisième développement, peut-être le plus grave, est venu de Téhéran. L’Iran a annoncé qu’il rompt toute coopération avec l’AIEA, l’organisme chargé de surveiller son programme nucléaire. Cette rupture confirme ce que les experts redoutaient depuis longtemps : les ayatollahs poursuivent leur marche vers l’arme nucléaire sans plus se soucier des conventions internationales. En se coupant volontairement de la supervision de l’AIEA, l’Iran envoie un signal clair : il se considère désormais libre de développer ses capacités atomiques dans l’ombre. Pour Israël, qui subit déjà l’agression indirecte de Téhéran via le Hezbollah, les Houthis et le Hamas, cette annonce représente une menace stratégique majeure. L’Iran ne cache plus ses ambitions régionales et sa volonté d’effacer Israël de la carte. Dans ce contexte, la rupture avec l’AIEA est perçue comme une étape supplémentaire vers la confrontation, et comme une preuve éclatante de la duplicité du régime iranien.

Pris ensemble, ces trois événements esquissent une offensive diplomatique et politique concertée contre Israël. Le Portugal offre une caution européenne à l’idée d’un État palestinien, sans tenir compte des crimes du Hamas. Le Qatar tente d’imposer une humiliation publique à Jérusalem pour restaurer son rôle de médiateur. L’Iran s’affranchit de tout contrôle international sur son programme nucléaire, confirmant son statut d’ennemi stratégique. Ces trois fronts — européen, arabe et perse — dessinent un encerclement politique destiné à isoler Israël. Pourtant, malgré cette pression, l’État hébreu conserve un atout déterminant : le soutien stratégique des États-Unis et de ses alliés régionaux. Le président Donald Trump a déjà réaffirmé sa volonté de bloquer toute tentative de sanction internationale contre Israël et de garantir sa liberté d’action. Dans ce bras de fer, la différence entre Washington et certaines capitales européennes est claire : l’Amérique comprend qu’un Israël affaibli représente un danger non seulement pour le Moyen-Orient, mais pour l’Occident tout entier.

En définitive, la soirée du 20 septembre révèle moins un isolement d’Israël qu’une ligne de fracture internationale : d’un côté, les États et acteurs complaisants qui, par idéologie ou par cynisme, cherchent à affaiblir Jérusalem au profit du Hamas et de l’Iran ; de l’autre, les alliés lucides qui comprennent que la survie d’Israël est indissociable de la sécurité mondiale. Israël, fidèle à sa vocation d’« être un peuple qui demeure seul », saura faire face à ces tempêtes. Mais l’épisode démontre aussi l’urgence de renforcer sa diplomatie, de mettre à nu les contradictions de ses adversaires et de rappeler, encore et toujours, une vérité simple : ce n’est pas Israël qui menace la paix, mais ceux qui soutiennent, financent ou légitiment le terrorisme islamiste. L’histoire jugera sévèrement les complices de cette entreprise.


Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
© 2025 – Tous droits réservés