Triste veille de Pourim Ă  Raanana | Le pĂšre a fracassĂ© la tĂȘte de son fils de 3 ans et s’est suicidĂ© aprĂšs une dispute avec sa femme.

Ilan Gadassi - Avec l'aimable autorisation de la famille

Suite Ă  une violente dispute avec sa femme Tali, le pĂšre Ilan a enlevĂ© son fils Evyatar de trois ans.  La mĂšre a averti la police qui n’a pas pu Ă©viter la mort tragique de l’enfant et le suicide du pĂšre sur la voie ferrĂ©e.

Les enquĂȘteurs Ă  la recherche de l’enfant ont Ă©tĂ© informĂ© qu’une personne avait Ă©tĂ© heurtĂ©e par un train Ă  Beit Yehoshua et ils ont dĂ©couvert que la victime Ă©tait Ilan Gadassi qui a tuĂ© quelques temps avant son  fils de 3 ans. La police insiste sur le fait qu’il s’agit d’une famille normative inconnue des autoritĂ©s ou des services sociaux.

Dans la nuit du samedi au dimanche, Ilan et Tali Gadassi, habitants de Raanana, se sont battus. La querelle Ă©tait violente. Le matin venu, le mari en colĂšre quitta l’appartement avec son fils, Eviatar, ĂągĂ© de trois ans. Tali Gadassi Ă©tait en contact avec un de ses amis sur Facebook et lui a parlĂ© de l’incident, et elle s’est tournĂ©e vers la police de sa propre initiative.

« Quand la police est arrivĂ©e Ă  l’entrĂ©e de la maison, personne n’a rĂ©pondu », a dĂ©clarĂ© la police Ă  Ynet. La police est entrĂ©e dans la maison et a dĂ©couvert Tali, meurtrie Ă  la suite de violences. A cĂŽtĂ© d’elle se trouvait sa fille, ĂągĂ©e de 7 ans, issue d’un prĂ©cĂ©dent mariage.

Suite Ă  l’incident, la police a commencĂ© Ă  traquer Gedassi, qui s’est enfui avec l’enfant mais apparemment, la police n’a pas craint Ă  la sĂ©curitĂ© du bĂ©bĂ©. Entre autre, ils ont vĂ©rifiĂ© auprĂšs de la police s’il Ă©tait arrivĂ© Ă  l’aĂ©roport Ben Gourion, dans les aĂ©roports intĂ©rieurs et plus encore. Les hĂŽtels, les cartes de crĂ©dit, les comptes bancaires et l’historique des communications ont Ă©tĂ© examinĂ©s. L’enfant de 7 ans a Ă©tĂ© interrogĂ© par un enquĂȘteur. Dans le mĂȘme temps, Tali a Ă©tĂ© Ă©vacuĂ©e Ă  l’hĂŽpital Meir puis relĂąchĂ©e.

« Il n’y avait pas de risque rĂ©el, il n’a pas laissĂ© de lettre, il n’a pas informĂ© les proches, et la femme blessĂ©e n’a pas coopĂ©rĂ©, et tous nos renseignements indiquaient que l’homme aimait beaucoup son enfant et ne pouvait pas le blesser. »

Le lendemain, un train israĂ©lien a signalĂ© Ă  la police qu’un homme avait Ă©tĂ© frappĂ© sur les voies prĂšs de la station de Beit Yehoshua. Des Ă©quipes ont Ă©tĂ© appelĂ©es, et aprĂšs avoir fouillĂ© les poches, ils ont dĂ©couvert des clĂ©s et une carte d’identitĂ© qui rĂ©vĂ©lait son identitĂ©.

Les forces ont fouillĂ© le vĂ©hicule de Gedassi qui se trouvait Ă  proximitĂ©, Ă  l’intĂ©rieur de laquelle Eviatar, ĂągĂ© de trois ans, avait la tĂȘte Ă©crasĂ©e. « Le pĂšre l’a frappĂ© avec une barre de fer », a dĂ©crit la police. Maintenant, la police devra vĂ©rifier s’il y a eu des erreurs dans la façon dont l’enquĂȘte a Ă©tĂ© menĂ©e. « Il n’y avait aucune plainte prĂ©cĂ©dente pour ce couple », disent les policiers.

L’un des voisins de l’immeuble a dit : «C’était un homme trĂšs gentil, et parfois il offrait son aide pour faire les courses. Un autre voisin a dĂ©clarĂ© : «Dans la nuit du samedi Ăą dimanche, il a frappĂ© et enfermĂ© sa femme dans la maison et a pris l’enfant. Hier, j’étais en bas avec le chien et j’ai vu des gens grimper, des policiers et des pompiers. Nous avons parlĂ© d’un conflit, nous ne les connaissions pas – nous ne les voyions que de temps en temps, et le pĂšre Ă©tait trĂšs attachĂ© Ă  son fils. « 


RĂ©daction francophone Infos Israel News pour l’actualitĂ© israĂ©lienne
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