Trump annonce des avancées prometteuses sur Gaza : « Nous avons de bonnes nouvelles en préparation »

Le président américain Donald Trump a encore fait vibrer la corde de l’espoir cette semaine en affirmant publiquement : « Nous avons de bonnes nouvelles sur Gaza. » Une déclaration lâchée lors d’une cérémonie a priori sans lien avec le Moyen-Orient : la signature d’un décret contre le trafic de fentanyl, un opioïde ravageur. Mais c’est en saluant Steve Witkoff, envoyé spécial américain au Moyen-Orient, que Trump a glissé cette phrase énigmatique qui a immédiatement suscité spéculations et attentes, notamment en Israël et chez les observateurs régionaux.

Ce n’est pas la première fois que Trump laisse entendre qu’une percée diplomatique pourrait se produire dans le dossier gazawi. Il y a à peine deux jours, il confiait à des journalistes : « Je pense que nous pourrons bientôt annoncer quelque chose concernant Gaza. » Il précisait également que son secrétaire d’État, Marco Rubio, était « en discussion avec toutes les parties concernées pour avancer sur la question de Gaza ».

Si l’on en croit les mots du président, il semblerait qu’une initiative soit en gestation pour sortir la région de l’impasse actuelle. Mais Trump reste fidèle à sa méthode : multiplier les déclarations optimistes sans dévoiler les détails, gardant ainsi la pression et l’attention médiatique. Ce style rappelle ses approches précédentes, comme lors des pourparlers avec la Corée du Nord ou la signature des Accords d’Abraham en 2020. C’est dans ce contexte que la presse israélienne et les diplomates scrutent chaque allusion en provenance de Washington, d’autant que l’actuel président a maintes fois prouvé sa capacité à bousculer les cartes géopolitiques.

Quant à Steve Witkoff, dont la présence à la cérémonie était liée à une tragédie personnelle – la perte de son fils suite à une addiction aux opioïdes – son rôle officiel en tant qu’émissaire américain pour le Moyen-Orient n’a fait qu’amplifier la portée de ces propos. Witkoff, connu pour ses liens avec les milieux d’affaires et la communauté juive américaine, a discrètement intensifié ses contacts dans la région, notamment avec les monarchies du Golfe et les responsables israéliens.

Ce contexte ouvre plusieurs hypothèses : une relance des discussions pour un cessez-le-feu durable à Gaza, un nouveau plan de reconstruction piloté par des fonds du Golfe sous supervision internationale, ou peut-être une tentative plus audacieuse visant à intégrer Gaza dans une dynamique régionale plus large, à l’instar des Accords d’Abraham.

Israël, pour sa part, reste prudent. La dernière proposition américaine, rapportée en coulisses, viserait à instaurer un mécanisme international de supervision des flux financiers et des matériaux entrant à Gaza, afin d’empêcher le Hamas de reconstituer ses capacités militaires. Tsahal, déjà en état d’alerte permanente dans le sud, ne relâche pas la pression. Le Premier ministre Benjamin Netanyahou, qui entretient un lien privilégié avec Trump, a récemment déclaré en Conseil de sécurité que « tout processus à Gaza devra inclure une démilitarisation totale du Hamas ».

Reste à savoir si les « bonnes nouvelles » promises par Trump seront à la hauteur des espoirs suscités. Dans la réalité explosive du Proche-Orient, les annonces de paix sont souvent suivies de revers, mais une chose est certaine : Washington veut reprendre la main. Et avec Trump à la Maison-Blanche, chaque mot est un signal que personne n’ignore.

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