Le candidat présidentiel républicain américain, Donald Trump exige d’agir avec «force et intelligence» contre le «terrorisme de l’islamisme radical», et a appelé à la démission du président Barack Obama.
«Nous devons protéger tous les Américains, indépendamment de leur origine et de leur croyance, le terrorisme islamiste radical n’a pas sa place dans une société ouverte et tolérante» a déclaré Trump dans un communiqué.
Cette déclaration fait suite à une attaque armée dans une discothèque à Orlando, dans laquelle 50 personnes ont été tuées et 53 blessées par des coups de feu tirés par un partisan de l’État islamique (EI), Omar Siddique Mateen.
Trump a également évoqué Obama qui a hésité à condamner les responsables de cette attaque :
« Dans son discours d’aujourd’hui, le président Obama a malheureusement refusé de dire les mots « Islam radical ». Juste pour cette raison il devrait démissionner », a déclaré Trump.
Ces critiques ont également étaient dirigées vers sa rivale démocrate, Hillary Clinton: « Si Hillary Clinton après cette attaque, vous ne pouvez toujours pas dire ces deux mots «l’islam radical», vous devez abandonner la course à la présidence ».
Trump a déclaré que les États-Unis reçoivent chaque année plus de 100.000 migrants du Moyen-Orient, et depuis les attentats du 11 Septembre 2001, « des centaines de migrants ou leurs enfants ont été impliqués dans des actes de terrorisme aux États-Unis ».
« Si nous n’agissons pas durement et très rapidement, nous n’aurons plus de pays. Nos dirigeants sont faibles, ils ont été déjà avertis dans le passé pour que cela ne se produise pas, et aujourd’hui la situation empire » a déclaré le candidat présidentiel républicain.
Dans un communiqué, Hillary Clinton a appelé à redoubler d’efforts pour défendre le pays contre les « menaces internes et externes » et a demandé que des gens comme le tueur d’Orlando ne puisse pas avoir accès aux armes.
«Ceci est le plus grand massacre dans l’histoire des États-Unis qui nous rappelle encore une fois que les armes de guerre n’ont pas leur place dans nos rues», a dit la candidate démocrate à la présidentielle.