Le président américain a évoqué l' »accord d’un siècle » rédigé par son gouvernement et a déclaré lors du sommet du G7 en France qu’il était possible de publier le plan même avant les élections du 17 septembre.
Le président Donald Trump a déclaré aujourd’hui (lundi) lors de la Conférence du G7, qu’il pourrait « formuler la plan de son administration afin de créer la paix au Moyen Orient et de résoudre le conflit israélo-palestinien. Trump a présenté les prévisions particulièrement optimistes et a déclaré qu’au mieux de sa compréhension l’accord intéresse les deux parties et devrait être publié dans les prochaines semaines.
« Je pense que les Palestiniens veulent récupérer le financement américain et signer un accord », a déclaré Trump. « Je pense qu’Israël est également intéressé par l’accord de paix. » À la suite de ses remarques, le président a étonnamment annoncé que son plan de paix pourrait être publié avant même le 17 septembre, date des élections israéliennes.
La déclaration de Trump est particulièrement surprenante compte tenu du fait qu’il ya seulement une semaine, les médias américains ont déclaré que la présentation du plan ne se fera qu’après les élections. Cependant, il a dit que certaines parties du programme seront annoncés plus tôt comme la partie politique du prétendu « accord du siècle » promu par l’administration Trump au Moyen-Orient.
La révélation de la partie économique de l’accord a débuté en juin lors de l’atelier économique de Bahreïn. La personne responsable de la mise en œuvre du plan et appelée son « architecte » est le beau-fils de Trump et conseiller principal à la Maison Blanche, Jared Kushner.
Il y a quelques mois, Reuters a rapporté que Kushner avait laissé entendre que le plan de paix pourrait appeler les réfugiés palestiniens du monde entier à s’installer là où ils se trouvent. Selon le rapport, le gouvernement américain exhortera les Palestiniens à cesser leurs efforts pour retourner en Israël. En conséquence, la Maison Blanche peut demander l’annulation du droit de retour.
En juin dernier, Kushner s’est entretenu avec des journalistes du monde entier, y compris des journalistes israéliens, et a déclaré à propos d’Abou Mazen qu’il « croit fermement dans son coeur qu’il veut faire la paix ». Le président de l’Autorité palestinienne a boycotté l’atelier à Bahreïn et a annoncé à l’époque qu’il boycottait le programme de la Maison-Blanche.
En réponse au boycott palestinien, Kushner a déclaré à la presse que Trump et lui aimaient personnellement Abou Mazen, mais qu’il est « entouré de gens qui disent des choses folles ». Il a également souligné que « les Palestiniens ont commis une erreur stratégique en censurant Bahreïn ». Cependant, Kushner a affirmé que l’atelier économique avait réussi malgré le boycott.
