Trump aurait validé des plans d’attaque contre l’Iran, tandis que Téhéran envisagerait des négociations directes avec les États-Unis

Alors que les tensions s’intensifient entre Israël, l’Iran et les États-Unis, plusieurs sources américaines rapportent que l’ancien président Donald Trump aurait donné son feu vert à des plans d’attaque contre des installations nucléaires iraniennes, notamment le site d’enrichissement de Fordo, si Téhéran refuse d’abandonner son programme nucléaire.

Dans le même temps, un haut responsable iranien a déclaré que l’Iran serait prêt à engager un dialogue direct avec Washington, une première depuis des mois de confrontation ouverte.

Vers une frappe imminente ?

D’après les médias américains Bloomberg et le Wall Street Journal, Trump serait désormais prêt à ordonner une série de frappes ciblées. Des mouvements militaires ont déjà été observés dans le Golfe : des bombardiers stratégiques B-2, des navires de guerre et des avions de ravitaillement ont été redéployés. Des bases américaines sensibles ont été dégagées, en prévision de possibles représailles.

CNN reste plus réservé, affirmant que Trump n’a pas encore tranché, bien qu’il ait admis « réfléchir sérieusement » à une intervention, tout en attendant la décision de Téhéran sur son programme nucléaire.

Israël impliqué, mais pas initiateur

À Jérusalem, les responsables estiment qu’une intervention américaine permettrait de réduire considérablement la durée du conflit, mais rappellent que l’armée israélienne est pleinement préparée à poursuivre seule les opérations contre l’Iran.

Le Premier ministre Benyamin Netanyahou a souligné qu’Israël « ne pousse pas Trump à intervenir », rappelant que la décision appartient exclusivement au président américain, en fonction des intérêts des États-Unis.

Guerre psychologique et stratégie de déstabilisation

Parallèlement aux frappes militaires contre les installations nucléaires et les sites balistiques, Israël mène une campagne visant à affaiblir les structures du pouvoir iranien. Des attaques ont été menées contre des postes de police et des centres de sécurité intérieure, particulièrement détestés par la population.

Une opération cyber a même interrompu des programmes télévisés officiels pour diffuser des images de manifestations passées, appelant les Iraniens à se soulever contre le régime. Les autorités iraniennes ont reconnu ces interruptions comme des « perturbations provoquées par l’ennemi sioniste ».

Déclarations de Trump : prudence affichée, fermeté affirmée

Donald Trump a déclaré qu’il n’avait pas encore pris de décision définitive sur une attaque, mais a affirmé avec insistance :
« Je le dis depuis plus de 20 ans : l’Iran ne doit jamais posséder l’arme nucléaire. Si cela se produit, le monde entier explosera. Je ne le permettrai pas. »

Il a également indiqué être encore ouvert à une rencontre avec les dirigeants iraniens :
« Ils auraient dû signer l’accord que je leur ai proposé. Aujourd’hui, ce sera bien plus difficile. »

Un régime iranien fragilisé

Selon les évaluations israéliennes, l’Iran serait aujourd’hui dans une posture particulièrement affaiblie. Les responsables militaires à Jérusalem s’étonnent de la faible intensité des tirs du Hezbollah et des Houthis, ce qui pourrait être lié à la neutralisation récente de hauts responsables militaires iraniens ou alliés.

Un responsable israélien a même confié qu’un commandant houthi aurait été gravement blessé alors qu’il participait à une réunion informelle. « Ce n’est pas une blague », a-t-il affirmé.

L’objectif : empêcher à tout prix un Iran nucléaire

Israël et les États-Unis s’accordent sur un point central : l’Iran ne doit jamais disposer d’une capacité nucléaire militaire. Trump l’a martelé, y compris face aux critiques internes au sein de son propre camp. Le secrétaire à la Défense américain a confirmé que toutes les options militaires avaient été préparées, mais que seule une décision présidentielle déclencherait leur mise en œuvre.

En Israël, les responsables reconnaissent que l’entrée des États-Unis dans la confrontation permettrait une issue plus rapide, mais assurent que les opérations se poursuivront en toute indépendance si nécessaire.