Trump défie l’Iran et la Russie : « pas pressé de parler à Téhéran, Poutine ne veut pas la paix »

Donald Trump poursuit sa ligne dure sur la scène internationale. Interrogé par des journalistes à Washington, le président américain a clairement signifié qu’il n’avait aucune intention, pour l’heure, d’ouvrir un dialogue avec l’Iran. « Je ne suis pas pressé de parler avec l’Iran, même s’ils le veulent », a-t-il déclaré, soulignant avec provocation : « Nous avons détruit leurs sites nucléaires. » Une affirmation forte qui, bien qu’aucun détail n’ait été donné, vise à renforcer l’image d’une Amérique impitoyable face aux ambitions nucléaires du régime des mollahs.

Depuis son retour à la Maison-Blanche, Trump a réactivé la stratégie de « pression maximale » contre Téhéran, et refuse toute main tendue tant que l’Iran ne renonce pas à ses capacités militaires stratégiques et à ses ingérences régionales. Un message également adressé à ses alliés israéliens, alors que la menace nucléaire iranienne reste une préoccupation majeure à Jérusalem. Pour rappel, Israël a toujours soutenu la ligne intransigeante de Trump face au régime des ayatollahs, et a lui-même mené de nombreuses opérations clandestines visant les infrastructures nucléaires iraniennes.

Sur le front ukrainien, Trump a confirmé que l’armement promis à Kiev par les États-Unis était « déjà en route ». Il a précisé que l’effort financier serait compensé par les alliés européens : « L’OTAN nous remboursera pour tout », a-t-il assuré, tout en soulignant qu’« aucun soldat américain ne mettra les pieds sur le sol ukrainien ». Ce positionnement, fidèle à sa doctrine « America First », permet à Trump de continuer à soutenir militairement l’Ukraine sans engager directement les forces américaines, tout en faisant pression sur l’OTAN pour qu’elle assume davantage ses responsabilités financières et logistiques.

Sur la Russie, Trump a révélé n’avoir eu aucun contact avec Vladimir Poutine depuis l’annonce lundi de nouvelles sanctions américaines visant Moscou. « Poutine n’a toujours pas démontré qu’il veut vraiment la paix », a-t-il asséné. Cette déclaration ferme tranche avec les accusations souvent portées contre Trump par ses adversaires, qui l’accusent d’être trop complaisant envers le Kremlin.

Loin de l’image de négociateur prêt à dialoguer avec tous, Trump façonne une diplomatie de la force et du rapport de puissance, marquée par la pression économique, la dissuasion militaire et le refus de la conciliation tant que ses adversaires ne font pas de concessions claires. Cette stratégie vise autant à contenir les ambitions de régimes hostiles qu’à renforcer la stature de Trump sur la scène internationale à l’approche de la prochaine élection présidentielle américaine.

Dans ce contexte, Israël observe avec intérêt cette fermeté renouvelée envers Téhéran, surtout à l’heure où les tensions régionales avec l’Iran et ses supplétifs au Liban et en Syrie restent vives.

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