Dans une tournure aussi inattendue que stratégique, les négociations entre Israël et le Hamas pour la libération des otages connaissent une avancée spectaculaire. Un haut responsable impliqué dans les discussions, cité ce matin par la presse israélienne, a affirmé qu’un accord définitif est en vue et pourrait être signé dès ce vendredi, grâce notamment à la montée en puissance de l’implication directe de Donald Trump, qui, selon ses propos, “change l’équation”.
“Les deux camps devront trouver un compromis, qu’ils le veuillent ou non”, a déclaré ce responsable, soulignant que la dynamique actuelle est sans précédent depuis le début du conflit.
Trump remet Washington au centre du jeu
Contrairement à l’administration précédente, souvent critiquée pour son attentisme, Donald Trump – toujours influenceur majeur de la diplomatie américaine – semble avoir pris les choses en main. Les pressions qu’il exerce sur les négociateurs, notamment du côté israélien mais aussi via les médiateurs régionaux comme l’Égypte et le Qatar, ont créé une nouvelle fenêtre diplomatique. Selon le responsable, c’est cette implication qui aurait accéléré les compromis.
L’ancien président américain aurait même fait savoir qu’il soutiendrait un engagement américain formel à garantir que Tsahal ne reprenne pas ses opérations militaires pendant au moins 60 jours, durée prévue de la trêve initiale post-accord.
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Les conditions de l’accord : trêve et aide humanitaire
Le compromis, qui se précise heure après heure, comprendrait plusieurs volets :
- Libération progressive des otages israéliens, avec priorité aux femmes, enfants et personnes âgées.
- Cessez-le-feu de 60 jours minimum, à confirmer par Washington.
- Entrée accrue de l’aide humanitaire à Gaza, notamment nourriture et carburant, ce qui était jusqu’à présent un point de blocage.
Mais ce qui rend l’accord particulièrement tangible cette fois-ci, c’est l’écho positif qu’il semble rencontrer, même au sein du Hamas. Les amendements mineurs qu’ils ont récemment proposés ne devraient pas remettre en cause l’approbation finale, selon les évaluations des négociateurs.
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Les familles d’otages entre espoir et prudence
Alors que l’annonce d’un accord potentiel a commencé à filtrer, les familles des otages ont accueilli la nouvelle avec une prudente émotion. Plusieurs manifestations avaient lieu ces dernières semaines en Israël pour exiger plus de fermeté face à l’inaction perçue du gouvernement.
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Malgré la douleur et l’impatience, l’optimisme semble percer, porté par un sentiment nouveau : cette fois, les jeux sont presque faits.
Une victoire diplomatique ou un calcul électoral ?
La manœuvre de Trump ne manque pas d’attiser les soupçons. À quelques mois d’échéances électorales aux États-Unis, certains analystes voient dans cette implication un coup politique calculé. Quoi qu’il en soit, le fait est là : les lignes bougent, et c’est Trump qui les fait trembler.
Israël, de son côté, n’a pas encore confirmé officiellement l’échéance de vendredi. Mais des sources militaires confirment qu’une “préparation opérationnelle” à un retrait partiel est en cours, signe que l’état-major anticipe un possible gel des combats.
Une trêve, mais pas une paix
Il est essentiel de rappeler que cet accord, s’il est signé, ne marque en rien une fin définitive du conflit. Il s’agit d’un cessez-le-feu tactique, conditionné à des engagements mutuels extrêmement fragiles. La situation pourrait à tout moment basculer, surtout si des factions dissidentes du Hamas ou du Jihad islamique décident de saboter les pourparlers.
Le Hamas, piégé par la faim et l’isolement ?
Sur le terrain, les signes de faiblesse croissante du Hamas sont évidents : épuisement des stocks, effondrement du soutien populaire à Gaza, divisions internes, et désormais une pression arabe croissante pour parvenir à une solution.
Et si l’accord aboutit cette semaine, ce ne sera pas tant une victoire du Hamas que le résultat de son isolement grandissant, diplomatique, logistique et militaire.
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Un compte à rebours a commencé. D’ici vendredi, Israël pourrait retrouver une partie de ses otages et entamer une pause dans l’opération militaire à Gaza. Une pause qui ne sera acceptable que si la sécurité nationale est préservée, Tsahal reste en alerte, et le Hamas n’en tire aucun bénéfice stratégique.
La prochaine étape ? Un test de volonté. Et dans ce jeu à somme nulle, celui qui cède trop vite sera celui qui paiera le prix fort.
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