Par Infos Israel News – 24 juin 2025

Dans une déclaration explosive — au sens propre comme au figuré — le président américain Donald Trump a affirmé sur son réseau Truth Social que les sites nucléaires iraniens visés par les frappes américaines ont été “entièrement détruits”. Une précision qu’il a accompagnée, fidèle à son style, d’un coup de canon… contre les médias qu’il accuse de “minimiser” l’opération.

Le message est clair : les bombes ont fait leur travail, les journalistes moins.


Une frappe spectaculaire, une riposte médiatique immédiate

L’annonce intervient après plusieurs jours de frappes coordonnées entre les États-Unis et Israël sur les installations nucléaires les plus stratégiques d’Iran, notamment à Fordow, Natanz et Ispahan. L’administration américaine avait déjà exprimé sa « grande confiance » dans la réussite de l’opération.

Mais voilà que certains médias américains ont commencé à parler de « dommages partiels », de « capacités résiduelles » ou même d’installations « épargnées ». De quoi faire exploser le clavier de Donald Trump.


Trump dégaine sur Truth Social : « Sites détruits, zéro doute ! »

Dans un post matinal rédigé en lettres capitales – comme un missile prêt à frapper – le président a tranché :

« LES SITES QUE NOUS AVONS FRAPPÉS EN IRAN ONT ÉTÉ DÉTRUITS ENTIÈREMENT. TOUT LE MONDE LE SAIT. SEUL LE FAKE NEWS DIRAIT LE CONTRAIRE. »

Et d’ajouter, dans un style qui n’appartient qu’à lui :

« Même eux avouent qu’ils ont été ‘assez bien détruits’. VOUS VOUS RENDEZ COMPTE ?! »

Un point pour l’efficacité. Et un autre pour la dramaturgie.


CNN, NBC, ABC… tout le monde prend une claque

Mais Trump ne s’est pas arrêté là. Dans un véritable missile de mots, il a cité nommément plusieurs figures médiatiques américaines, les accusant de « travestir la réalité » pour nuire à l’image du succès militaire américain.

Dans sa ligne de mire :

  • Alison Cooper, présentatrice vedette de CNN, qualifiée de « spécialiste du mensonge en boucle »
  • Brian L. Roberts, patron de Comcast, surnommé « l’idiot de service »
  • Johnny Karl de ABC, qualifié de « clown de l’info »
  • Et bien sûr, NBC, « la maison mère du désespoir journalistique ».

Un florilège d’attaques à la Trump, bien calibrées, et déjà reprises des millions de fois sur les réseaux.


Une stratégie assumée : lier communication et dissuasion

Au-delà de l’ironie, le message de Trump est stratégique. En réaffirmant que les sites ont été réduits à néant, il sape les espoirs de l’Iran, qui pourrait tenter de jouer sur l’ambiguïté médiatique pour regagner en influence.

Pour Trump, le doute affaiblit la dissuasion. La clarté, même brutale, la renforce. Et tant pis si CNN fronce les sourcils.


Réactions contrastées : Israël applaudit, l’Europe soupire

À Jérusalem, les propos de Trump ont été bien accueillis. Un haut responsable militaire israélien a déclaré sous couvert d’anonymat :

« Nous savons ce que nous avons vu. Les images satellites sont claires. Les installations de Fordow et Natanz ont subi des dégâts irréversibles. »

Du côté européen en revanche, c’est toujours le concerto des points d’interrogation. Plusieurs chancelleries, qui n’avaient pas vu venir les frappes, appellent au calme et souhaitent une “vérification neutre des dégâts”. L’Iran, de son côté, prétend que tout est sous contrôle. Une version reprise, sans surprise, par certains médias… que Trump qualifie de « relais de propagande ».


Trump – le missile qui twitte

Depuis son retour à la présidence, Donald Trump a retrouvé toute sa verve — et ses ennemis. Mais cette fois, ses tweets sont remplacés par des posts Truth Social, et ses adversaires ne sont pas que politiques, ils sont aussi nucléaires.

En s’attaquant à la fois à l’Iran et aux “fake news”, Trump installe une doctrine simple :

  • Les ennemis extérieurs ? On les détruit.
  • Les ennemis intérieurs ? On les démasque.
  • La vérité ? Elle porte une casquette MAGA.

La guerre des récits

Plus que jamais, la guerre ne se mène pas seulement sur le terrain militaire, mais aussi dans le champ médiatique. Alors que des missiles volent, les narratifs s’entrechoquent. L’Iran parle de victoire. La Maison-Blanche parle de neutralisation. Les journalistes parlent d’« incertitude ».

Trump, lui, parle fort.

Et ça fonctionne : en quelques heures, ses déclarations dominent l’actualité, recentrent le débat sur la réussite américaine, et isolent médiatiquement les porte-voix iraniens ou leurs relais occidentaux.


Israël : la vérité, version drone et satellite

Israël, fort de ses capacités de renseignement de pointe, confirme la version Trump. Selon plusieurs sources au sein du renseignement militaire, les cibles prioritaires ont été frappées avec une précision de l’ordre de 1,2 mètre. Les entrées, sorties, tunnels et équipements d’enrichissement sont, selon les images satellites, hors d’usage.

Une information également corroborée par l’analyse de l’Institut israélien pour les Études de la Sécurité Nationale (INSS), qui affirme :

« L’Iran a perdu entre 60 et 80 % de sa capacité opérationnelle d’enrichissement en une nuit. »


Conclusion : quand Trump fait sauter les centrifugeuses… et les filtres

Dans un monde où la confusion règne, Trump joue la carte de la clarté brutale. Il frappe, il revendique, il communique. Et pendant que les Gardiens de la Révolution cherchent à sauver la face, le président américain construit une image de puissance restaurée, prête à écraser ceux qui rêvent de la bombe.

Les “fake news” peuvent bien parler d’ »installations partiellement endommagées ».
Le sol iranien, lui, parle un tout autre langage : celui des cratères.

Infos Israel News


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