Les États-Unis ont brusquement restreint l’espace aérien du Venezuela après une décision annoncée par le président Donald Trump, qui a ordonné la suspension immédiate des autorisations de survol et l’annulation de plusieurs corridors aériens. Selon les documents consultés par CNN et Bloomberg, la Maison-Blanche aurait agi en réponse à des renseignements faisant état d’une possible opération militaire ou paramilitaire impliquant des acteurs liés au régime de Nicolás Maduro.
Sources :
CNN — https://edition.cnn.com/
Bloomberg — https://www.bloomberg.com/
La Federal Aviation Administration (FAA) a émis une directive d’urgence interdisant aux compagnies aériennes américaines d’entrer dans l’espace aérien vénézuélien, citant des « risques accrus pour la sécurité des vols ». Des compagnies internationales ont suivi rapidement, redirigeant leurs appareils vers des routes alternatives plus longues mais jugées plus sûres.
Source : https://www.faa.gov/
Selon The Wall Street Journal, cette décision intervient dans un climat de tension extrême entre Washington et Caracas. Les services de renseignement américains suspectent le Venezuela d’accueillir sur son territoire des groupes paramilitaires étrangers ainsi que des conseillers militaires iraniens.
Source : https://www.wsj.com/
Du côté vénézuélien, le ministre des Transports, Ramón Velásquez Araguayán, a dénoncé sur Telesur une « provocation impérialiste » et accusé les États-Unis de chercher à « étouffer économiquement le pays » en fermant les voies aériennes indispensables aux échanges commerciaux.
Source : https://www.telesurenglish.net/
Les analystes de FlightRadar24 confirment que le trafic aérien autour du Venezuela a radicalement changé : les avions de ligne contournent désormais une large zone interdite, créant un vide aérien visible sur les cartes en temps réel. Les experts en aviation rappellent que ce type de restriction est généralement réservé aux zones de guerre active.
Source : https://www.flightradar24.com/
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D’après Reuters, il existe également des discussions en coulisses entre Washington et plusieurs pays alliés d’Amérique latine concernant d’éventuelles mesures de pression supplémentaires contre le régime Maduro, notamment l’intensification des sanctions pétrolières.
Source : https://www.reuters.com/
Pour Israël, qui suit de près les flux d’influence iraniens en Amérique du Sud, cette décision n’est pas anodine. Le Iran–Hezbollah Project, documenté depuis plus de vingt ans, montre que Caracas est devenu une plateforme logistique et financière pour les réseaux proches de Téhéran. Toute crise majeure au Venezuela pourrait donc avoir des répercussions au Moyen-Orient, notamment sur les alliances régionales de l’Iran.
En imposant un quasi-blocus aérien, Washington envoie un message clair : les États-Unis entendent empêcher le Venezuela de servir de point d’appui à des opérations hostiles dans l’hémisphère occidental. Mais cette stratégie n’est pas sans risques. Le régime Maduro pourrait chercher à renforcer ses liens avec la Russie, la Chine ou l’Iran, accentuant un axe anti-occidental déjà très actif.
La fermeture de l’espace aérien vénézuélien ouvre ainsi une nouvelle phase de confrontation. Entre pressions économiques, mouvements militaires potentiels et alliances géopolitiques instables, la situation risque de s’envenimer dans les semaines à venir.
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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