Alors que des négociations ont débuté cette semaine entre les États-Unis et l’Iran, le président américain Donald Trump a adressé un message sévère à Téhéran ce lundi soir (14 avril), lors d’un échange avec des journalistes depuis le Bureau ovale de la Maison-Blanche. Il a déclaré que l’Iran devait renoncer à son rêve d’armement nucléaire — ou se préparer à une riposte dure, y compris par des frappes contre ses infrastructures nucléaires.

En ouverture de sa rencontre avec le président du Salvador, Trump a affirmé :
« Ils doivent décider rapidement, ils sont proches d’obtenir l’arme nucléaire — et ils ne l’auront pas. » Il a averti :
« Si nous devons agir de manière radicale — nous le ferons. »

Un ton plus dur malgré un espoir affiché

Avant de durcir le ton, Trump s’était montré optimiste :
« L’Iran ? On a un problème avec eux, mais c’est un problème facile — je vais le résoudre. »
Il a poursuivi :
« Ils veulent négocier avec nous, mais ils ne savent pas comment s’y prendre. Nous les avons rencontrés samedi dernier, et nous les reverrons ce samedi. »

Réactions en Iran

Un haut responsable iranien a réagi à ces discussions et à l’ébauche présentée par l’émissaire américain Whitcoff. Selon ce responsable, la proposition américaine ne demandait ni le démantèlement du programme nucléaire iranien, ni ne mentionnait de menace militaire. Des analystes américains ont accueilli cette information avec scepticisme, suggérant qu’il pourrait s’agir d’une tentative iranienne de présenter Washington comme conciliant.

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Une atmosphère « positive » selon la Maison-Blanche

La Maison-Blanche a qualifié l’ambiance des pourparlers de « positive » et a précisé que
« le contact direct entre Whitcoff et le ministre des Affaires étrangères iranien est une avancée vers un résultat mutuellement bénéfique. »
Les deux parties se sont engagées à se retrouver à nouveau samedi prochain, cette fois à Rome (Italie), afin de réduire les durées de vol de l’émissaire américain.

Trump a également déclaré à bord de l’Air Force One que les discussions étaient « correctes », mais a précisé :
« Il faut attendre et voir, je n’aime pas trop en parler. »