Trump prépare une opération militaire au Mexique : Washington s’apprête à frapper les cartels de la drogue

Le président américain Donald Trump a ordonné la préparation d’une intervention terrestre inédite au Mexique contre les cartels de la drogue, selon des informations révélées par NBC. Une décision spectaculaire qui marque un tournant majeur dans la doctrine militaire américaine : pour la première fois depuis des décennies, les États-Unis se préparent à déployer des troupes au sol sur le territoire d’un pays voisin.


Les discussions, entamées depuis plusieurs semaines au Pentagone, auraient désormais abouti à une phase d’entraînement et de planification opérationnelle. L’objectif : lancer une série de frappes coordonnées contre les principaux cartels mexicains, responsables selon Washington d’un afflux massif de fentanyl et d’autres opioïdes aux États-Unis.

Des sources citées par NBC confirment que le Commandement des opérations spéciales (JSOC) et la CIA participent à la préparation de la mission. Les forces américaines agiraient sous le statut juridique du Title 50, réservé aux opérations clandestines de lutte contre le terrorisme. Plusieurs unités d’élite ont déjà entamé des simulations d’infiltration et de neutralisation d’infrastructures de production et de transport de drogue situées dans le nord du Mexique.

Un haut responsable de la Maison-Blanche résume ainsi la stratégie du président : « Le temps des paroles est fini. Le Mexique est devenu un sanctuaire pour les cartels ; nous devons reprendre le contrôle de notre frontière sud. » Trump aurait personnellement validé un plan d’action qui comprend l’usage de drones armés, d’équipes spéciales et de frappes ciblées sur les laboratoires clandestins, notamment dans les États de Sinaloa et de Sonora.

Cette initiative représente une rupture radicale avec la politique des administrations précédentes, qui se limitaient à une coopération policière et au partage de renseignement. En mars dernier déjà, le Département d’État avait désigné six cartels mexicains, ainsi que les groupes criminels MS-13 et Tren de Aragua, comme « organisations terroristes étrangères », offrant ainsi au président un cadre légal élargi pour une intervention militaire.

Du côté mexicain, la réaction est immédiate. La présidente Claudia Sheinbaum a dénoncé une « ingérence inacceptable » et rappelé que « le Mexique ne tolérera aucune présence armée étrangère sur son territoire ». Malgré cette fermeté affichée, les tensions diplomatiques s’intensifient : Washington accuse Mexico de passivité, tandis que la capitale mexicaine redoute un effondrement de sa souveraineté.

Les observateurs soulignent que cette stratégie s’inscrit dans la ligne dure de Trump depuis son retour à la Maison-Blanche : tolérance zéro contre les narcotrafiquants et les États jugés complices de l’insécurité à la frontière. Le président avait déjà promis, durant sa campagne de 2024, de « traiter les cartels comme des ennemis de guerre ».

Sur le plan militaire, l’opération à venir serait coordonnée depuis les bases américaines du Texas et du Nouveau-Mexique, avec le soutien de drones opérant depuis le golfe du Mexique et la mer des Caraïbes. Des sources militaires évoquent même une possible coopération ponctuelle avec Israël, notamment dans le domaine de la surveillance électronique et du ciblage de précision — un domaine dans lequel les technologies israéliennes ont déjà prouvé leur efficacité face au Hamas et au Hezbollah.

Mais l’initiative suscite aussi la controverse aux États-Unis. Les démocrates dénoncent une « aventure dangereuse » susceptible de déstabiliser toute l’Amérique latine. Certains experts redoutent qu’une intervention directe provoque une guerre ouverte avec les cartels, aux ramifications transnationales complexes.

Pour les partisans du président, en revanche, cette opération serait une démonstration de force attendue, capable de restaurer la crédibilité américaine sur le continent. « Cela fait des années que nous subissons les drogues, la violence et la corruption qui traversent la frontière. Trump agit enfin là où les autres ont échoué », a déclaré le sénateur républicain Marco Rubio.

Si l’ordre d’opération est signé, ce serait la première fois que des soldats américains foulent le sol mexicain depuis 1916 — lors de l’expédition contre Pancho Villa. Une page d’histoire est peut-être sur le point de se répéter.


Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
© 2025 – Tous droits réservés