Trump révèle : « Près de quarante otages sont déjà morts » – un constat glaçant qui secoue Israël

Les propos du président américain Donald Trump ont créé une onde de choc ce week-end, aussi bien aux États-Unis qu’en Israël. Lors d’un échange avec des journalistes à la Maison-Blanche, il a affirmé que « 32 otages sont morts, peut-être 38, nous avons près de 40 victimes parmi les captifs », brisant ainsi un tabou sur la réalité dramatique de leur situation. Trump a ajouté qu’« il reste probablement une vingtaine d’otages en vie, peut-être moins », reconnaissant que les chances de les ramener s’amenuisent chaque jour. Pour Israël, qui continue de placer la question des otages au centre de ses priorités, ces déclarations représentent une gifle à la fois diplomatique et émotionnelle : elles rappellent à quel point le temps joue contre les familles et contre l’État hébreu.

Dans ses déclarations, Trump a décrit une réalité insoutenable : « Beaucoup d’entre eux sont morts dans ces tunnels horribles. La plupart sont jeunes. » En évoquant les infrastructures souterraines utilisées par le Hamas, il a mis en lumière l’un des défis militaires les plus complexes que Tsahal affronte depuis le 7 octobre. Ces tunnels ne sont pas seulement des fortifications militaires, mais aussi des prisons de l’ombre où les terroristes exploitent la souffrance des captifs comme un outil de guerre psychologique. En rappelant qu’« en guerre, il se passe toujours des choses que l’on pensait impossibles », Trump a souligné le caractère imprévisible et brutal du conflit. Ses mots résonnent comme un avertissement : chaque jour passé réduit l’espoir de retrouver vivants ceux qui restent.

Ce qui a particulièrement frappé, ce sont les confidences que Trump a partagées au sujet de ses échanges avec les familles. « J’ai parlé avec des mères et des pères qui m’ont supplié de ramener les corps de leurs enfants. Ils veulent les revoir, comme s’ils étaient encore vivants. C’est terrible, c’est tellement triste », a-t-il raconté. Ces phrases, lourdes de désespoir, traduisent l’ampleur du traumatisme vécu par les proches des otages. Elles rappellent également à quel point la tragédie du 7 octobre continue de résonner dans chaque foyer israélien. Derrière les chiffres, il y a des visages, des histoires, des destins brisés. La société israélienne, unie autour du sort des captifs, ressent dans ses entrailles cette douleur qui ne connaît ni repos ni répit.

La réaction israélienne face à ces déclarations ne peut être que double : d’un côté, une colère légitime contre le Hamas et ses complices régionaux qui ont transformé des civils en monnaie d’échange, et de l’autre, une volonté renouvelée d’agir. L’armée israélienne poursuit son offensive dans la bande de Gaza, détruisant tunnels, caches d’armes et infrastructures terroristes, précisément pour briser ce système d’enfermement et de terreur. Le chef du Mossad et les responsables sécuritaires répètent que la libération des otages reste une priorité absolue, et que toute négociation ou opération doit être envisagée sous l’angle de la dissuasion. Le message est clair : Israël ne cédera pas aux chantages, et le prix que paieront les preneurs d’otages sera lourd. Face à la désinformation internationale et aux appels à une pression sur Israël, ces mots de Trump montrent aussi la cruauté de l’ennemi, ce qui justifie plus que jamais la fermeté israélienne.

Au-delà du drame humain, cette séquence illustre aussi l’importance stratégique de l’alliance entre Jérusalem et Washington. Bien que certains détails avancés par Trump diffèrent des chiffres officiels israéliens (48 otages encore détenus selon l’État hébreu), sa prise de parole souligne la gravité de la situation et rappelle que les États-Unis demeurent pleinement impliqués. Dans un monde où l’Europe préfère souvent fermer les yeux ou s’enliser dans des discours hypocrites, le soutien américain demeure le pilier de la survie d’Israël. Ce que Trump a exprimé, au-delà de la brutalité des chiffres, c’est une vérité simple : la guerre n’est pas un débat académique, mais une lutte existentielle. Pour Israël, il s’agit non seulement de ramener ses otages, mais aussi d’empêcher que jamais un 7 octobre ne se reproduise. Et pour cela, l’État juif sait qu’il peut compter sur sa force, sa détermination et une solidarité nationale inébranlable.


Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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