Donald Trump ne cache plus son jeu : l’ancien président américain, futur candidat déclaré, vient d’ordonner la révocation immédiate des visas américains du juge suprême brésilien Alexandre de Moraes, ainsi que d’autres juges et leurs familles. La raison officielle ? Leur rôle dans la « persécution politique » contre Jair Bolsonaro, accusé au Brésil d’avoir voulu renverser l’issue des élections de 2022 remportées par Lula da Silva.
C’est Marco Rubio, secrétaire d’État de Trump, qui a officialisé la décision : les États-Unis s’appuient sur une clause du droit d’immigration permettant d’interdire l’entrée à quiconque « nuit à la politique étrangère américaine ». Trump accuse la justice brésilienne d’avoir instauré un climat de censure et de répression, non seulement pour les Brésiliens, mais aussi pour les partisans de la liberté à travers le monde.
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L’affaire a pris une ampleur internationale lorsque Bolsonaro a été assigné à résidence avec un bracelet électronique et interdit de contact avec son entourage, y compris son fils Eduardo actuellement aux États-Unis, un proche de Trump.
Le parallèle avec Israël ne s’est pas fait attendre. Il y a quelques semaines, Trump a dénoncé violemment le procès en cours contre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, qu’il qualifie de procès politique injustifié. Dans une déclaration fracassante, Trump a promis : « Nous sauverons Bibi Netanyahu ! » Une promesse relayée par l’ambassadeur américain en Israël, Mike Huckabee, qui s’est déplacé au tribunal de Tel Aviv pour afficher son soutien à Netanyahou.
Bolsonaro, Netanyahou et Trump : un axe mondial contre les juges ?
Bolsonaro, qui nie toute intention de fuite vers les États-Unis, parle d’« humiliation ultime ». De son côté, Trump menace désormais d’imposer des taxes douanières de 50% sur les produits brésiliens si la procédure judiciaire contre Bolsonaro n’est pas suspendue.
La stratégie trumpienne est claire : défendre ses alliés populistes mondiaux – Bolsonaro, Netanyahou, et d’autres – en s’attaquant frontalement aux institutions judiciaires qu’il accuse d’être les bras armés des élites globalistes.
Le procureur général du Brésil, Paulo Gonet, a rétorqué que les preuves contre Bolsonaro étaient « massives » et que l’ancien président avait activement cherché à saper l’État de droit.
Quel avenir pour la justice israélienne ?
En Israël, les réactions n’ont pas tardé. Yehuda Shafer, ex-adjoint du procureur général, a mis en garde : « Si Trump tente de sanctionner les juges israéliens, la protestation reprendra de plus belle. Israël ne deviendra jamais une république bananière. »
Même Yair Netanyahou, fils du Premier ministre, a commenté : « Pendant que vous dormiez, Trump a sanctionné les juges brésiliens. »
👉 Pour suivre toutes les évolutions sur Netanyahou et la justice israélienne :
https://infos-israel.news/category/israel/
👉 Sources et approfondissements :
- Trump sur Wikipédia
- Jair Bolsonaro sur Wikipédia
- Netanyahou sur Wikipédia
- RakBeIsrael
- Alyaexpress-News
FAQ : Trump, Bolsonaro et Netanyahou
Quels sont les liens entre Trump et Bolsonaro ?
Trump et Bolsonaro partagent une idéologie populiste de droite et entretiennent des relations politiques et personnelles étroites, notamment via leurs familles et alliés.
Pourquoi Trump défend-il Netanyahou ?
Trump considère Netanyahou comme un allié stratégique au Moyen-Orient. Il estime que les poursuites judiciaires contre lui sont politiques et menacent la stabilité d’Israël, proche partenaire des États-Unis sous son administration.
Y a-t-il un risque d’ingérence américaine en Israël ?
Si Trump revient au pouvoir, les risques d’ingérence directe ou indirecte sur les affaires judiciaires israéliennes augmenteraient fortement, comme en témoigne son attitude vis-à-vis du Brésil.
