Washington, 15 juin 2025 – Dans un climat de tensions extrêmes au Moyen-Orient, le président américain Donald J. Trump a réaffirmé avec force son soutien indéfectible à Israël tout en adressant un message limpide à l’Iran. « Nous ne sommes liés à aucun accord. Mais si les États-Unis sont attaqués, toute notre puissance frappera l’Iran à des niveaux jamais vus auparavant », a-t-il averti lors d’un point presse impromptu à New York.

Alors que l’Iran multiplie les menaces contre Israël, et que les États-Unis observent de près l’évolution de la situation, les propos de Trump sonnent comme une mise en garde directe. Pour le président, le régime des ayatollahs joue avec le feu – et pourrait bien s’y brûler.

Une menace crédible dans un contexte bouillant

Depuis l’intensification des attaques iraniennes contre Israël, avec des missiles tirés directement depuis le territoire iranien, les États-Unis, tout comme l’Union européenne, ont appelé au calme et à la désescalade. Mais Trump, fidèle à son style direct, a rompu avec le ton diplomatique ambiant. Il ne s’agit pas seulement d’un soutien moral : c’est une doctrine de dissuasion offensive, typique de l’approche trumpienne.

« Nous avons les moyens militaires, l’intelligence stratégique et l’expérience pour éliminer toute menace, à n’importe quel endroit, à n’importe quel moment », a déclaré Trump, ajoutant qu’il « respecte profondément le droit d’Israël à se défendre, et encourage les démocraties à ne pas rester passives face à des régimes islamistes bellicistes ».

Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile  :

https://infos-israel.news/soutenez-infos-israel-news/

Un langage qui parle à Israël

À Jérusalem, les propos de Trump ont été accueillis favorablement, tant par la droite que par une partie du centre. Dans un moment où Israël se bat littéralement pour sa survie, ces déclarations renforcent l’axe stratégique entre Jérusalem et Washington. Plusieurs analystes israéliens, souvent critiques à l’égard de Trump par le passé, admettent aujourd’hui que ses positions sur l’Iran sont parmi les plus claires et efficaces du paysage politique américain.

Un proche du cabinet de guerre israélien a d’ailleurs confié sous anonymat : « Lorsque Trump parle, l’Iran écoute. Il a prouvé pendant sa présidence qu’il n’hésitait pas à agir. » En effet, nul n’a oublié l’élimination du général Qassem Soleimani à Bagdad en 2020 — un choc stratégique pour l’Iran qui avait changé les règles du jeu.

L’éventualité d’un accord ?

Fait intéressant, malgré son ton martial, Trump a laissé entrevoir une porte ouverte à la diplomatie. « Nous pouvons parvenir à un accord », a-t-il déclaré, tout en précisant que « cela ne sera possible que si l’Iran abandonne toute velléité d’agression et de prolifération nucléaire ».

Cette phrase, courte mais lourde de sens, pourrait annoncer une stratégie de pression maximale, à la fois militaire et économique, visant à forcer l’Iran à revenir à la table des négociations dans une position d’infériorité. Ce modèle a déjà été testé par Trump entre 2018 et 2020, lorsqu’il avait retiré les États-Unis de l’accord nucléaire de 2015 et réimposé des sanctions sévères contre Téhéran.

Israël : plus que jamais en première ligne

Pour Israël, ce genre de soutien n’est pas un luxe — c’est une nécessité existentielle. Les récentes attaques iraniennes, y compris l’envoi de drones et de missiles vers le centre du pays, montrent que le régime de Téhéran ne recule plus devant l’idée d’un affrontement direct.

En ce sens, l’alignement stratégique avec des leaders américains résolus, comme Trump, constitue un bouclier diplomatique et psychologique. Car sur la scène internationale, Israël fait encore face à l’hostilité de nombreux forums et à la complaisance de certaines puissances occidentales vis-à-vis de l’Iran.

L’impact international : entre peur et dissuasion

Dans le Golfe, les alliés sunnites de l’Arabie Saoudite aux Émirats Arabes Unis observent attentivement les réactions américaines. Pour eux aussi, l’Iran représente une menace existentielle. Les propos de Trump renforcent une dynamique régionale : celle d’un front anti-iranien de plus en plus structuré, avec Israël comme pivot stratégique.

En Europe, les réactions sont plus prudentes. Certains diplomates redoutent une escalade, mais reconnaissent en privé que la posture de dissuasion claire des États-Unis peut jouer un rôle stabilisateur, à condition qu’elle soit crédible.

Conclusion : Quand la clarté vaut mieux que l’ambiguïté

Donald Trump, en une phrase, a réaffirmé le principe fondamental de la dissuasion : celui qui menace Israël ou les États-Unis doit s’attendre à une riposte foudroyante. Dans un monde troublé, cette clarté a une valeur. Elle redonne confiance à Israël, inquiète l’Iran, et rappelle à tous que la paix passe parfois par la fermeté.

Alors que les sirènes continuent de retentir en Israël et que les hôpitaux soignent les blessés, une vérité demeure : le soutien international ne peut être tiède face à ceux qui souhaitent la destruction d’un peuple. Trump, avec ses mots, l’a bien compris.