Dimanche, le chef du service de presse du Hezbollah, Mohammed Afif, a été tué à la suite d’une frappe aérienne de Tsahal sur Beyrouth, rapporte Reuters de sources au Liban. Cette information a été confirmée par la chaîne de télévision libanaise Al-Mayadeen à partir des propos d’une source officielle.

 

L’attaque contre la maison du quartier de Ras al-Naba à Beyrouth, où se trouvait Afif, aurait été menée sans l’avertissement habituel aux habitants des environs, comme le pratique l’armée israélienne avant chaque vague de frappes sur le quartier chiite de la capitale libanaise.

Il y a environ un mois, Afif tenait une conférence de presse à Beyrouth et a été contraint de l’interrompre après que Tsahal l’a averti d’une frappe imminente.

Depuis ce matin, Tsahal a averti à trois reprises les habitants de différents quartiers de Dahiya de l’imminence d’attaques. Il semblerait également que les opérations terrestres se soient étendues : les forces de Tsahal ont commencé des « opérations de nettoyage » dans des villages situés jusqu’à 7 kilomètres de la frontière. L’armée explique cela par une « pression militaire croissante » sur fond de négociations de cessez-le-feu. Samedi, le journal Al-Akhbar, proche du Hezbollah, écrivait que les chances de succès des négociations sont faibles, car Israël formule des « exigences inacceptables ».