Lundi, Tsahal a annoncé la levée du blocus du camp de réfugiés palestiniens de Shuafat, dont toutes les entrées et sorties ont été bloquées après l’attaque terroriste au poste de contrôle du 8 octobre. Une source de Tsahal a expliqué que le blocus avait été levé « pour des raisons opérationnelles et afin de retrouver un rythme de vie normal ».
Udi Tamimi, un terroriste de 22 ans, qui a tiré sur des Israéliens au poste de contrôle de Shuafat, est toujours en fuite. Les forces de sécurité poursuivent leur opération de recherche.
Après l’attaque terroriste, de grandes forces de l’armée, de la police et l’unité Magav sont entrées dans Shuafat. Shuafat se trouve dans les limites municipales de Jérusalem, mais en est séparé par un haut mur de béton à travers lequel il y a une seule sortie par le poste de contrôle de Shuafat. Avec Shuafat, Tsahal a bloqué la ville voisine d’Anata.
Quatre Palestiniens soupçonnés d’avoir aidé le terroriste ont été arrêtés ; Des sources palestiniennes parlent d’une vingtaine de détenus. L’opération à Shuafat s’est accompagnée d’escarmouches entre des combattants israéliens et des adolescents locaux qui ont tenté de lancer des pierres et des pétards sur les soldats. Selon le maire d’Anata, l’armée israélienne « continue de pénétrer dans les maisons, d’arrêter les gens dans les rues et de vérifier les documents ».
