Tsahal a retiré toutes ses unités de la bande de Gaza, à l’exception de la brigade d’infanterie Nahal, qui contrôle le corridor de Netzarim, qui coupe la bande de Gaza d’est en ouest, au sud de la ville de Gaza.
Le correspondant de guerre du Yedioth Ahronoth, Yoav Zeitoun, rapporte que la nuit dernière, Tsahal a retiré du secteur la 98e division de parachutistes, qui combattait depuis le début de l’opération terrestre et ces derniers mois à Khan Yunis.
L’armée a commencé à retirer d’importantes formations à la mi-janvier. Puis la 36e division Gaash du district Nord, qui comprend les brigades d’infanterie Golani et Etzioni, ainsi que deux brigades blindées, Saar mi-Golan et Barak, ont quitté le secteur.
Puis le chef d’état-major annonce le passage à la troisième étape de la guerre, qui se caractérisera davantage par des opérations ciblées rapides que par la saisie de vastes zones. Un exemple d’une telle opération est le nettoyage très réussi de l’hôpital Shifa, au cours duquel plusieurs centaines de terroristes et plusieurs commandants éminents du Hamas ont été tués.
Tsahal entend continuer à utiliser cette tactique : les unités restantes dans le corridor de Netzarim seront le point de départ d’opérations similaires dans le nord et le sud du secteur. Les commandants cités par Yoav Zeitoun estiment que l’opération terrestre dans sa forme originale est complètement épuisée.
Cela signifie-t-il que la prise de Rafah est déjà hors de l’ordre du jour ? Il est clair qu’il est impossible de neutraliser cette dernière base du Hamas avec ses vastes tunnels, encore inconnue des Israéliens, par des raids ciblés.
L’armée affirme que le retrait de grandes unités du secteur n’est pas lié à la pression américaine, mais est dicté par des considérations opérationnelles. Ils pensent pouvoir retourner à Khan Yunis à tout moment.