Le Ministre des Affaires Étrangères et celui de la sécurité ont approuvé à la Knesset en deuxième et troisième lecture deux amendements concernant la loi sur le droit militaire, adoucissant considérablement les sanctions contre les soldats déserteurs.
Avant, un déserteur ayant quitté volontairement l’armée plus de 21 jours encourait une peine maximale de 15 ans de prison pour désertion. L’amendement à la loi a réduit la peine d’un maximum de sept ans de prison en temps de paix et 10 ans en tant de guerre.
Le Président de la commission parlementaire pour la politique étrangère et de la sécurité, Moti Yogev a soutenu l’initiative. Selon lui, les soldats-déserteurs « peu nombreux », partent souvent volontairement, à cause d’un statut socio-économique grave des familles ou suite à une « difficile adaptation », dont sont particulièrement vulnérables les nouveaux immigrants.
Par conséquent, l’armée a décidé d’abandonner les mesures draconiennes et adopter une approche plus humaine.
De plus, une nouvelle loi exempte les nouveaux Olim à partir de 22 ans de faire l’armée.