Tsahal déjoue une tentative de contrebande d’armes entre la Syrie et le Liban : nouvelle démonstration de force au mont Hermon

Dans la nuit de vendredi à samedi, l’armée israélienne a intercepté une importante tentative de contrebande d’armes à la frontière nord. Des suspects syriens et libanais ont été arrêtés alors qu’ils tentaient de faire passer des grenades, des roquettes antichars et des munitions dans la zone du mont Hermon. Cette opération, menée par la division 810 et la célèbre unité 504 du renseignement, illustre la vigilance constante de Tsahal face aux trafics orchestrés par le Hezbollah et ses alliés.

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Selon le porte-parole de Tsahal, “dans le cadre d’une opération nocturne de la division des Montagnes (810), menée en coopération avec l’unité 504, plusieurs suspects ont été arrêtés alors qu’ils tentaient de faire passer des armes depuis le territoire syrien vers le Liban, dans le secteur du mont Hermon.”
Les forces ont saisi un arsenal impressionnant : grenades, pistolets, roquettes antichars et munitions diverses. Les individus arrêtés ont été transférés pour interrogatoire, et le matériel saisi a été remis aux services de sécurité.
(Source : Porte-parole de Tsahal, 19.10.2025)

Une frontière sous haute tension
Cette zone, appelée Ketar HaHermon, se situe à la jonction entre Israël, la Syrie et le Liban — une région montagneuse et stratégique, souvent utilisée par les milices pro-iraniennes pour faire transiter armes et explosifs.
Depuis le début de la guerre de Gaza, les autorités israéliennes ont renforcé la surveillance de ce secteur, craignant une intensification du trafic d’armes au profit du Hezbollah.

L’armée israélienne a déployé drones, radars thermiques et unités spéciales le long de la frontière. Les équipes de la division 810 opèrent de manière quasi permanente dans les zones montagneuses, appuyées par les capteurs du Commandement Nord.

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Analyse — le Hezbollah teste les limites
Pour les experts militaires, cette tentative de contrebande s’inscrit dans une stratégie du Hezbollah : rétablir ses stocks d’armes après les frappes israéliennes massives dans le sud du Liban.
Selon le Jerusalem Post, plusieurs tunnels frontaliers détruits lors de l’opération “Flèches du Nord” ont mis à mal les circuits logistiques du groupe chiite, contraint désormais de recourir à des itinéraires syriens.
(Source : Jerusalem Post, 19.10.2025)

Un officier du renseignement israélien cité par Kan News souligne :

« Chaque arme que nous interceptons dans le Nord est une arme qui aurait fini à Beyrouth, ou entre les mains d’un terroriste au Liban-Sud. Cette guerre invisible est aussi importante que celle menée à Gaza. »

 

Une coopération d’élite
L’opération met en lumière l’efficacité de la coopération entre les unités de renseignement et les forces terrestres.
L’unité 504, spécialisée dans la collecte de renseignements humains en zone ennemie, joue un rôle clé dans la détection de ces filières. Grâce à des sources locales et à une surveillance électronique précise, l’armée parvient à neutraliser ces transferts avant qu’ils ne franchissent la frontière.

Le général (rés.) Yoav Har-Even, ancien chef du Commandement Nord, a salué cette réussite :

« C’est le modèle de la guerre moderne : une alliance entre intelligence, technologie et réactivité sur le terrain. Cette opération prouve que Tsahal maîtrise l’espace entre la Syrie et le Liban mieux que quiconque. »
(Source : Ynet News, 19.10.2025 — https://www.ynetnews.com)

Les implications régionales
L’interception de cette cargaison confirme la montée des tensions sur le front nord.
Malgré les déclarations de désescalade, le Hezbollah poursuit ses provocations : tirs sporadiques de roquettes, drones d’observation et infiltrations limitées.
Israël, pour sa part, maintient une posture de dissuasion active. La frontière nord reste l’une des zones les plus surveillées du monde, avec plus de 2 000 capteurs et une surveillance aérienne quasi continue.

Une stratégie d’anticipation
Le ministère israélien de la Défense a réaffirmé que “Tsahal continuera à agir pour empêcher toute infiltration ou transfert d’armes pouvant menacer la sécurité des citoyens israéliens.”
Des sources sécuritaires estiment que la saisie de cette nuit représente l’une des plus importantes depuis le début de 2025.

En parallèle, les autorités libanaises, sous pression du Hezbollah, se gardent de toute réaction officielle. Le silence de Beyrouth est perçu à Jérusalem comme une forme de complicité tacite.

Conclusion —
L’opération du mont Hermon illustre la maîtrise du renseignement israélien et la détermination de Tsahal à couper les lignes logistiques ennemies avant qu’elles ne deviennent des menaces.
Dans l’ombre des combats de Gaza, la guerre du Nord se poursuit — discrète, chirurgicale, mais décisive.
Et tant que le Hezbollah cherchera à se réarmer, Israël prouvera, nuit après nuit, que sa vigilance ne dort jamais.

Sources principales :

  • Porte-parole de Tsahal, communiquĂ© du 19.10.2025 — https://www.idf.il
  • Jerusalem Post, “IDF thwarts major arms smuggling on the Hermon”, 19.10.2025 — https://www.jpost.com
  • Ynet News, “Night raid: IDF intercepts weapons on Syrian-Lebanese border”, 19.10.2025 — https://www.ynetnews.com

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