Par la rédaction – 23 juin 2025

Dans une opération qualifiée d’inédite par les autorités israéliennes, Tsahal a mené dans la nuit une série de frappes chirurgicales d’envergure sur la capitale iranienne, Téhéran. Les cibles : des infrastructures critiques du régime, au premier rang desquelles la division « Alborz », le quartier général du Basij, ainsi que les services de renseignement de la sécurité intérieure. Un message clair adressé à la République islamique : Israël ne tolérera plus les menaces stratégiques à ses frontières ni le développement nucléaire iranien.

Des frappes ciblées et assumées

Selon les informations communiquées par Tsahal, cette opération s’inscrit dans une série d’actions coordonnées visant à affaiblir les capacités de répression et de défense du régime des mollahs.

La division « Alborz », visée directement, est chargée de la défense des villes-clés de la province de Téhéran. Son rôle ne se limite pas à la dissuasion militaire : elle assure aussi la protection des centres de pouvoir, la surveillance de la population et la préservation de la stabilité du régime face à toute tentative de soulèvement intérieur ou d’attaque extérieure. En la neutralisant partiellement, Israël envoie un signal fort à la tête du régime.

En parallèle, le quartier général du Basij, cette milice paramilitaire idéologique rattachée aux Gardiens de la Révolution, a été frappé. Le Basij est tristement connu pour ses missions de répression brutale, d’arrestation de dissidents, et de surveillance morale des citoyens, en particulier des femmes et des minorités. Ces unités, au service de l’idéologie islamiste du régime, sont aussi responsables de la propagande intérieure et de la dénonciation active des « infractions » à la loi islamique.

Enfin, les services de renseignement et de sécurité intérieure de la police iranienne ont été pris pour cible. Ce bras du pouvoir est chargé de l’espionnage interne, de la censure numérique et de la répression des opposants politiques et journalistes.

Un tournant dans la stratégie israélienne

L’attaque menée sur Téhéran n’est pas un simple acte de représailles. Elle marque un changement de paradigme dans la doctrine militaire israélienne : au lieu de contenir les attaques via des frappes périphériques, Israël choisit désormais de frapper les centres de commandement et d’oppression du régime iranien, y compris dans sa capitale.

Ce tournant stratégique répond à plusieurs dynamiques :

  • La montée en puissance de l’Iran sur le plan nucléaire.
  • L’échec des négociations internationales à contenir le programme iranien.
  • Les attaques récurrentes de missiles et de drones, soutenues par l’Iran, sur le territoire israélien via ses proxys (Hezbollah, Houthis, milices irakiennes).
  • Et enfin, la volonté d’affaiblir le régime dans ses fondations, y compris sur le plan intérieur.

En frappant des institutions de pouvoir et de répression, Israël espère affaiblir l’arsenal du régime, mais aussi son emprise sur la population.

Une réponse internationale mitigée, mais compréhensive

Alors que certains pays occidentaux, à l’image de la France ou de la Norvège, appellent à la retenue, d’autres capitales affichent une compréhension croissante envers Israël. Le chancelier allemand Friedrich Merz a déclaré ce lundi :

« Il n’y a aucune raison de critiquer ce qu’Israël a entrepris. Laisser les choses en l’état aurait été infiniment plus dangereux. »

Même tonalité du côté de Londres, où la ministre de l’Intérieur a annoncé l’interdiction de l’organisation radicale « Palestine Action » après ses sabotages d’équipements militaires britanniques. À Washington, l’inquiétude monte face à une éventuelle riposte iranienne, mais la Maison Blanche reconnaît le droit d’Israël à se défendre contre des menaces existentielles.

Panique à Téhéran : entre répression et désinformation

Le régime iranien, pris de court, tente de minimiser les dégâts dans les médias officiels, tout en menant une vaste campagne de répression intérieure. Des témoignages venus de l’intérieur du pays – difficilement vérifiables en temps réel – font état d’un déploiement massif de forces dans les rues de Téhéran, de coupures d’électricité dans certains quartiers sensibles, et d’un blocus de plusieurs plateformes numériques.

De son côté, la télévision d’État n’a fait que de brèves allusions aux attaques israéliennes, parlant d’« explosions accidentelles » ou de « sabotage étranger sans confirmation ». Mais les images satellitaires et les vidéos de citoyens circulant sur Telegram ou X (ancien Twitter) montrent des colonnes de fumée noire s’élevant de bâtiments militaires.

Une guerre hybride et asymétrique

Israël semble désormais engagé dans une guerre hybride, mêlant frappes militaires, cyberattaques, désinformation, diplomatie et pressions économiques.

Selon certaines sources proches du renseignement israélien, des opérations de guerre électronique et d’infiltration numérique ont précédé les frappes physiques. Les systèmes de détection iraniens auraient été neutralisés, ou du moins affaiblis, avant l’arrivée des missiles et drones israéliens.

Cette nouvelle forme de guerre, que certains experts qualifient de « guerre préventive d’effondrement », vise à désorganiser en profondeur le régime avant que celui-ci ne puisse franchir la ligne rouge nucléaire.

La population israélienne en état d’alerte mais unie

Pendant ce temps, en Israël, la population reste mobilisée, disciplinée et résiliente. Les citoyens répondent massivement aux alertes, se réfugient dans les abris, soutiennent les soldats au front et redoublent de solidarité envers les familles endeuillées ou sinistrées.

L’opinion publique israélienne soutient majoritairement ces frappes, considérées comme un acte de légitime défense vitale, dans un contexte où la menace iranienne devient chaque jour plus tangible.


Conclusion : un signal stratégique et moral

Avec cette frappe sur Téhéran, Israël rappelle au monde que la tolérance envers les ambitions hégémoniques et nucléaires de l’Iran n’est plus tenable. Le ciblage de la division Alborz et des institutions du Basij ne relève pas seulement de la stratégie militaire : c’est une déclaration politique et morale. Celle d’un État juif qui n’attendra pas d’être frappé pour agir. Celle d’un peuple qui a appris, de son histoire, à ne plus jamais rester passif face à la menace existentielle.

Téhéran est averti. Le monde observe. Israël, lui, agit.

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