L’armée israélienne (Tsahal) a dévoilé aujourd’hui des détails remarquables sur l’opération aérienne menée dans la nuit du 12 au 13 juin : une vaste stratégie de frappe menée « après plusieurs mois de préparation minutieuse ». Ce qui ressort en premier lieu, c’est l’ampleur technico-logistique d’une opération déployée par plus de cent avions de combat, révèle Tsahal. Selon le communiqué, la mission a mobilisé des avions multirôles, des appareils de ravitaillement en vol, ainsi que des drones pour neutraliser les défenses iraniennes — preuve d’une coordination exemplaire entre les armées de l’air, les services de renseignement et le Mossad.

Les responsables israéliens affirment que cette mobilisation exceptionnelle s’inscrit dans la doctrine du « préemptif chirurgical », inspirée des précédentes opérations militaires israéliennes, où la précision et la minimisation des dommages collatéraux étaient primordiales. Le Times of India, ainsi que plusieurs rédactions occidentales, confirment qu’environ 200 avions ont joué un rôle direct, engageant plus de 330 munitions sur une centaine de sites, incluant le complexe de Natanz et des bases de missiles iraniens (en.wikipedia.org).

Selon des sources militaires israéliennes, cette opération visait deux objectifs : d’une part, saboter les capacités d’enrichissement nucléaire iranien, et d’autre part, neutraliser des sites de lancement potentiels de missiles et drones. Parmi les résultats revendiqués figure l’affaiblissement des systèmes de défense anti-aériens iraniens, permettant aux avions israéliens d’opérer sans obstruction .

« Trump a choisi Los Angeles comme symbole, envoyant un message aux autres villes libérales »

(13/06 11:14, Walla !)

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Dans un rebondissement géopolitique intriguant, l’ancien président américain Donald Trump, désormais en déplacement à Los Angeles, a dirigé un coup symbolique. Une prise de position politique perçue comme une affirmation de soutien implicite à Israël — un signal aux villes américaines libérales, souvent hostiles à une ligne dure pro-israélienne.

Selon Walla !, Trump a intentionnellement choisi Los Angeles pour envoyer un message fort : en pleine crise, il se positionne en défenseur de la fermeté face à l’Iran, tout en rappelant le rôle central d’Israël dans la lutte contre les régimes nucléaires. Ce geste intervient après que la Maison-Blanche sous Biden a adopté une posture plus mesurée. Il aligne ainsi le mouvement conservateur américain sur Jerusalem, soulignant la solidarité entre les deux nations lors de conflits cruciaux.

Si cette initiative relève autant de la politique intérieure que de la stratégie internationale, elle renforce nettement l’image d’un soutien déterminé en faveur d’Israël. Des médias comme Channel 7 et Ynet rapportent que Trump a même intégré dans son discours des extraits valorisant l’action de Netanyahou, évoquant « le courage d’agir quand beaucoup hésitent ».

L’Organisation iranienne de l’énergie atomique admet pour la première fois : « Des dommages ont été causés à l’installation nucléaire »

C’est un aveu rare et significatif que vient de publier aujourd’hui l’Agence iranienne de l’énergie atomique (AIEA iranienne) : « Des dommages ont été causés à l’installation de Natanz », indique le communiqué, bien que l’agence ait toutefois affirmé qu’aucune fuite radioactive n’avait été détectée (welt.de, ynetnews.com).

L’annonce a tout d’une volte-face. Jusqu’alors, Téhéran persistait à nier ou minimiser les dégâts. Or, la reconnaissance officielle marque un tournant. Les premières images satellites, relayées par Reuters et Channel 7, montraient déjà de la fumée et des destructions sur les bâtiments du site d’enrichissement. Cette admission confirme que la capacité centrifuge iranienne — élément essentiel au cycle nucléaire — a été directement visée et touchée .

Les experts nucléaires considèrent que ces dégradations, selon le communiqué, « significatives », vont retarder de plusieurs mois le programme iranien d’enrichissement — ce qui aligne l’opération avec l’objectif israélien déclaré de stopper l’élan nucléaire militaire iranien .

« Documentaire de Natanz : Le réacteur nucléaire bombardé est en feu »

Parallèlement à l’admission des dégâts, Channel 7 diffuse un documentaire exclusif tourné sur place, montrant un incendie intense au cœur même de l’installation de Natanz. Les images, percutantes, dévoilent des flammes s’élevant au-dessus des bunkers nucléaires, confirmant l’ampleur de la frappe israélienne .

Le documentaire met en scène des séquences captées par des drones de surveillance, montrant la cascade d’explosions ciblées sur le complexe. Des spécialistes israéliens apparaissent à l’écran, expliquant comment la suppression de certains composants cruciaux — centrifugeuses, circuits de contrôle, systèmes de refroidissement — met temporairement hors service une partie significative de la chaîne d’enrichissement.

Les images apportent une crédibilité visuelle rare : Israël n’a pas seulement lancé une frappe, il a infligé un coup structuré et décisif à l’infrastructure nucléaire iranienne.

Agence iranienne de l’énergie atomique : l’installation de Natanz endommagée

Quelques minutes avant l’aveu officiel de l’AIEA iranienne, Ynet publiait une déclaration confirmant que Natanz avait été endommagée, tout en précisant qu’il n’y aurait aucune fuite radioactive — un discours quasi identique à celui diffusé publiquement par les Iraniens .

Ce double aveu, émanant d’un même organisme par des médias différents, souligne l’impact effectif de la frappe. Pour les experts israéliens qui suivent le dossier nucléaire, cette reconnaissance constitue une validation : l’opération a atteint son objectif principal — neutraliser un site d’enrichissement clé sans provoquer une crise nucléaire.

Vers un Iran ralenti, un Israël renforcé

L’événement du 13 juin représente un tournant stratégique majeur. Israël, fidèle à sa doctrine de défense préventive, a démontré cette nuit sa capacité à agir de manière décisive et autonome face à un régime qui vise ouvertement son extinction. En planifiant l’attaque pendant des mois, en mobilisant plus de 100 avions, et en détruisant des infrastructures nucléaires sensibles, l’État hébreu a tenté d’exécuter ce qu’il qualifie de nécessaire pour sauvegarder sa sécurité.

Sur le terrain, l’opération a déjà produit des conséquences concrètes :

  • La capacité d’enrichissement iranienne est durablement fragilisée.
  • L’aveu iranien ajoute une dimension officielle à l’échec du site.
  • L’impact dissuasif de la frappe est renforcé par sa clarté médiatique : les images en plein feu montrent qu’Israël ne cherche pas à désinformer, mais à marquer durablement.

Sur le plan géopolitique, Israël affiche son autonomie de décision, indépendamment des hésitations diplomatiques. L’opération envoie un message fort aux régimes ennemis : la dissuasion active prime sur la diplomatie silencieuse, et un petit État peut neutraliser une menace nucléaire par sa capacité d’action.

Enfin, la convergence de lignes diplomatiques — avec des acteurs comme Trump exprimant un soutien implicite — démontre que ce type d’action est soutenu par une partie de l’opinion et des alliés clés, notamment ceux qui estiment que la diplomatie a échoué.

Cette nuit est gravée dans l’histoire militaire israélienne. Tsahal a démontré sa capacité à planifier et exécuter une opération d’envergure. L’aveu iranien quant aux dommages à Natanz valide le succès de la mission. Les images montrent un effet direct, et la posture politique israélienne gagne en légitimité.

L’attaque signe un changement de paradigme dans la stratégie israélienne : la dissuasion passe désormais aussi par l’action, dès lors que la menace nucléaire devient concrète. Malgré les risques d’escalade, Israël a fait le choix d’intervenir avant qu’il soit trop tard.

Dans les jours à venir, on surveillera la réponse iranienne — mais en attendant, le programme nucléaire de l’Iran recule, et Israël confirme sa capacité à agir pour défendre son existence.