Alors que la trêve à Gaza est entrée en vigueur, l’armée israélienne ne relâche pas la pression dans les zones encore sous contrôle opérationnel. À Rafah et Khan Younès, les unités de combat de Tsahal ont reçu l’ordre d’accélérer la neutralisation des tunnels, y compris au prix d’un scellement total avec les terroristes encore à l’intérieur.
Depuis plusieurs jours, les forces de l’armée israélienne — l’unité 143 de la division Gaza et la division 36 — poursuivent des opérations souterraines à grande échelle dans les secteurs de Rafah et Khan Younès, où des centaines de combattants du Hamas se cacheraient encore.
L’objectif : empêcher toute résurgence militaire du groupe islamiste malgré la cessation temporaire des hostilités, et surtout empêcher la reconstruction du réseau de tunnels, véritable colonne vertébrale du pouvoir terroriste à Gaza.
« Ces tunnels ne sont plus des abris, mais des tombes », a confié un officier du génie de Tsahal. « Le commandement a pris la décision de sceller définitivement les galeries, avec ou sans les terroristes à l’intérieur. »
 Une stratégie radicale : la “bombe de scellement”
Selon des sources militaires citées par Maariv, Tsahal a déployé un dispositif inédit surnommé “la bombe de scellement” — un mélange de béton liquide et de matériaux réactifs capables de durcir instantanément sous pression.
Ce système, mis au point par le corps du génie et testé dès 2024 dans la zone de Beit Hanoun, permet d’inonder les tunnels à plusieurs mètres de profondeur pour neutraliser toute présence humaine ou logistique.
À Rafah, où les renseignements israéliens estiment qu’environ 150 terroristes du Hamas se terrent encore dans les galeries stratégiques, l’injection de béton a déjà commencé dans plusieurs puits.
Les opérations sont menées sous couverture aérienne et dans une coordination étroite avec les forces d’infanterie et blindées.
“Ce n’est pas une vengeance, c’est une mesure de sécurité nationale”, souligne une source militaire. “Ces tunnels ont servi à kidnapper nos soldats et à stocker des armes. Leur destruction totale est non négociable.”
 Les dernières heures avant le “second volet” de la trêve
Même durant la trêve humanitaire, l’activité militaire ne s’est pas totalement arrêtée.
Tsahal entend “maximiser les acquis opérationnels” avant que le processus diplomatique n’impose des restrictions plus sévères.
Le haut commandement envisage ainsi une nouvelle répartition des forces vers l’est de Rafah, en prévision du “second volet” de l’accord d’apaisement actuellement discuté sous médiation américaine.
“Nous exploitons chaque heure pour détruire ce qui reste du Hamas sous nos pieds”, a déclaré un officier supérieur à Israel Hayom.
“La trêve ne nous désarme pas : elle nous donne du temps pour frapper intelligemment.”
 Les tunnels de la honte : symbole de la terreur
Les tunnels de Rafah représentent l’infrastructure la plus dense jamais découverte à Gaza, une véritable “ville souterraine” avec des puits de ravitaillement, des chambres de détention et des zones d’opération.
Des preuves recueillies par Tsahal montrent que plusieurs otages israéliens y ont été détenus avant la signature de la trêve.
Le scellement complet de ces tunnels vise donc non seulement à empêcher la réutilisation militaire, mais aussi à signaler au Hamas que toute stratégie de dissimulation est désormais vouée à l’échec.
 Une guerre technologique et morale
Pour Israël, le scellement des tunnels marque une nouvelle ère dans la guerre contre le terrorisme souterrain : moins de combats directs, plus de technologie et d’ingénierie de précision.
Mais cette méthode a aussi une dimension symbolique forte : elle réaffirme la détermination d’Israël à protéger la vie de ses soldats tout en refusant toute complaisance envers ses ennemis.
“Les terroristes ont creusé leur propre tombe”, résume un porte-parole militaire.
“Tsahal ne tue pas par vengeance, mais pour garantir que plus jamais un 7 octobre ne se reproduise.”
Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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