Tunisie : Hélène Ségara bannie du Festival de Carthage pour son soutien supposé à Israël — une décision qui en dit long

Lamentable mais prévisible. La chanteuse française Hélène Ségara, adulée pour ses chansons mais désormais persona non grata en Tunisie, vient d’être officiellement déprogrammée du prestigieux Festival international de Carthage prévu le 31 juillet. La raison ? Une accusation de soutien à Israël, lancée par des internautes tunisiens qui, visiblement, n’ont que peu de tolérance pour ceux qui affichent une quelconque sympathie envers l’État hébreu.

Dans un communiqué publié sur les réseaux sociaux, les organisateurs du festival ont déclaré qu’« en cohérence avec l’engagement de la Tunisie en faveur du peuple palestinien et de son droit à un État indépendant avec Jérusalem pour capitale, il a été décidé de retirer Hélène Ségara de la programmation ». Cette annonce survient après une vague d’indignation sur les réseaux sociaux tunisiens, où des voix se sont élevées pour reprocher à la chanteuse d’avoir participé à des concerts de levée de fonds organisés par une organisation juive. Certains sont même allés jusqu’à réclamer son interdiction d’entrée en Tunisie.

Cette affaire témoigne, une fois de plus, de l’hystérie collective qui saisit une partie du monde arabe dès qu’il est question d’Israël ou de liens, même lointains, avec la communauté juive. Hélène Ségara, elle-même d’origine arménienne et italienne, n’a jamais fait mystère de ses affinités avec la culture juive et son engagement humanitaire. Mais dans une région où le simple mot « Israël » déclenche des réactions épidermiques, cela suffit à condamner quelqu’un au bannissement culturel.

Le comble de l’hypocrisie est atteint quand on sait que la Tunisie, qui se targue d’une tradition de coexistence, notamment à Djerba avec sa célèbre communauté juive, ne supporte plus que l’on puisse afficher une quelconque proximité avec l’État d’Israël. Une schizophrénie politique et culturelle, qui révèle à quel point la haine d’Israël reste un ciment identitaire dans de nombreux pays arabes.

Cette décision tunisienne intervient dans un contexte régional où l’antisémitisme se banalise, camouflé sous le vernis du soutien à la « cause palestinienne ». Pourtant, le boycott de personnalités comme Ségara ne fait que confirmer ce que de nombreux observateurs israéliens et occidentaux dénoncent depuis des années : dans le monde arabe, la haine du Juif précède bien souvent la haine d’Israël.

Pendant ce temps, Israël, frappé par les massacres du Hamas le 7 octobre et toujours sous la menace terroriste à Gaza, continue de défendre son droit légitime à exister et à se défendre. Des faits que beaucoup préfèrent ignorer ou travestir pour des raisons idéologiques.

L’incident Hélène Ségara rappelle aussi l’importance de la lutte contre la désinformation et la propagande anti-israélienne qui prospèrent sur les réseaux sociaux arabes et même en Europe. Des sites comme Infos-Israel.News ne cessent de documenter ces dérives :
https://infos-israel.news/category/alerte-info-24-24/
https://infos-israel.news/category/israel/

En Israël et dans la diaspora, cette énième démonstration de sectarisme ne surprend plus. Elle renforce au contraire la nécessité pour les artistes et personnalités publiques de ne plus céder au chantage idéologique des ennemis d’Israël et de rester fermes dans leur soutien à la vérité.

À noter que la France, une fois de plus, observe ces événements avec un silence gêné. L’Hexagone, pourtant si prompt à dénoncer la « cancel culture », reste bien silencieux quand il s’agit de boycott visant une artiste française au motif de liens réels ou supposés avec Israël. Où sont les grandes voix de la culture française pour défendre Hélène Ségara ?

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https://rakbeisrael.buzz/
https://alyaexpress-news.com/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Hélène_Ségara
https://fr.wikipedia.org/wiki/Festival_international_de_Carthage
https://fr.wikipedia.org/wiki/Israël

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