Dans un renversement de la politique, Twitter a annoncé qu’il remettra l’identité des personnes postant des commentaires antisémites sur leur site web des médias sociaux.

Après une longue bataille juridique, la société a déclaré coopérer avec les autorités françaises,qui souhaitent envoyer les suspects anti-juifs en justice.

L’accord est un coup dur pour les millions de personnes qui utilisent les médias sociaux pour exprimer la haine et la colère sans révéler leur identité.
Le parquet de Paris a fait valoir que Twitter a le devoir de dénoncer les malfaiteurs, en dépit de son insistance pour leur droit à l’anonymat.

L’année dernière, les associations d’étudiants juifs ont demandé à Twitter de supprimer une série de messages qui sont apparus sous le hashtag # unbonjuif, ou # agoodjew, avec quelques utilisateurs qui publient des exemples comme: # agoodjew est un Juif mort.
La France dispose d’un ensemble strict des lois visant à lutter contre les crimes haineux.

L’Union des étudiants juifs de France, ou l’UEJF, et trois autres groupes similaires se sont rendus au tribunal pour leur demander que Twitter soit obligé de révéler les noms des responsables, afin qu’ils puissent être poursuivis.

« En ne révélant pas leur identité, Twitter a proposé une plate-forme de racisme et d’antisémitisme», a dit Jonathan Hayoun, le président de l’UEJF.

Ce jeudi, Twitter a perdu sa bataille juridique en France de manière permanente, lorsque la Cour d’appel de Paris a rejeté son appel contre une décision d’un autre tribunal qui avait ordonné à Twitter de remettre les identités des racistes.

Belle victoire.