Alors que certains médias israéliens et arabes spéculent sur une possible fin des opérations militaires à Gaza, une nouvelle évaluation au sein du système sécuritaire israélien vient balayer cette hypothèse : en cas de refus du Hamas sur l’accord de libération des otages, Tsahal pourrait lancer une manœuvre terrestre massive avec l’objectif assumé d’éliminer définitivement l’organisation terroriste de la bande de Gaza.
Une opération de dernière chance ou un tournant stratégique ?
D’après des informations rapportées par le site Walla!, l’armée israélienne se tient prête à mobiliser cinq divisions combattantes pour une nouvelle phase d’assaut terrestre dans la bande de Gaza. Cette fois, il ne s’agira plus d’opérations ciblées, mais d’un tournant décisif, destiné à briser les dernières lignes de défense du Hamas et à faire tomber ses bastions restants dans le centre et le sud de l’enclave palestinienne.
Il s’agit clairement d’un coup de semonce adressé au Hamas : soit l’organisation islamiste accepte l’accord négocié — incluant la libération des otages israéliens toujours détenus — soit elle s’expose à l’offensive la plus puissante jamais menée par Tsahal depuis le début de la guerre.
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Trump donne le feu vert
Autre élément clé de cette équation géopolitique : le président Donald Trump, revenu sur le devant de la scène diplomatique, ne fait pas pression sur Israël pour un accord immédiat. Contrairement aux précédents occupants de la Maison-Blanche, Trump, fidèle à sa doctrine de la force, ne cherche pas à imposer une paix artificielle, mais laisse le gouvernement israélien libre d’agir militairement tant qu’il juge cela nécessaire à sa sécurité nationale.
Cette liberté d’action est essentielle, car elle permet au gouvernement israélien, ainsi qu’au haut commandement militaire, de poursuivre leur plan sans crainte d’une intervention diplomatique forcée.
Voir aussi :
📌 Hamas – Wikipédia
📌 Donald Trump – Wikipédia
📌 Guerre Israël–Hamas 2023–2025 – Wikipédia
Un dilemme militaire et humain
Mais cette décision n’est pas sans controverse, même au sein de l’état-major de Tsahal. Si certains officiers plaident pour une offensive finale, d’autres mettent en garde : une telle manœuvre pourrait mettre en péril la vie des 20 otages israéliens encore vivants, détenus dans les profondeurs d’un réseau de tunnels densément piégé.
De plus, la pénétration dans les quartiers centraux de Gaza — bourrés de tunnels, d’explosifs et de combattants déguisés en civils — risquerait de coûter de nombreuses vies à Tsahal. Le dilemme est donc brutal : sacrifier des otages et des soldats pour mettre fin au Hamas, ou maintenir une pression militaire constante tout en préservant une voie diplomatique.
Un avertissement clair au Hamas
Israël a épuisé les options intermédiaires. Les bombardements ciblés, les incursions limitées, les menaces internationales n’ont pas suffi à fléchir la position du Hamas, qui continue d’exiger des conditions inacceptables, notamment la fin complète du blocus et l’amnistie pour ses chefs militaires.
Le temps du dialogue semble écoulé. Et l’armée israélienne n’attend qu’un feu vert politique pour faire passer le Hamas du statut de groupe armé à celui de souvenir tragique de l’Histoire.
Le Hamas acculé : manœuvre ou suicide stratégique ?
Le Hamas, lui, tente encore de gagner du temps, misant sur l’épuisement de l’opinion publique israélienne et l’intervention de médiateurs étrangers. Mais ce pari pourrait bien être fatal : Israël ne veut plus de cessez-le-feu illusoires, ni d’accords qui offrent au Hamas la possibilité de se régénérer, comme ce fut le cas après les conflits précédents.
Avec l’appui logistique et diplomatique américain, les capacités opérationnelles de Tsahal au sommet, et un gouvernement déterminé à conclure le cycle de la violence, le Hamas risque de se retrouver face à sa propre annihilation.
Conclusion : la prochaine étape pourrait être la dernière
L’avenir immédiat de la bande de Gaza se joue probablement dans les prochaines heures ou jours. Si le Hamas choisit l’affrontement, Tsahal est prête à aller jusqu’au bout. Mais si l’organisation terroriste accepte enfin un compromis, c’est peut-être la dernière chance de sauver ce qu’il reste de son infrastructure politique et militaire.
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