Un an après la mort de Yahya Sinwar : le monstre qui a dévoré son propre peuple

« Aujourd’hui marque un an depuis la mort du monstre Sinwar. Il a apporté un grand désastre sur nous — mais un désastre encore plus grand sur son propre peuple. » Ces mots d’Amir Tsarfati, publiés le 16 octobre, résonnent comme un verdict moral sur un homme dont le nom restera associé à la barbarie du 7 octobre 2023.

Yahya Sinwar, ancien chef du Hamas à Gaza, n’aura pas seulement orchestré un massacre contre Israël. Il aura également détruit toute perspective d’avenir pour deux millions de Gazaouis, transformant la bande côtière en champ de ruines et en base terroriste. Son assassinat, attribué à Tsahal lors d’une opération ciblée en 2024, a mis fin à l’un des règnes les plus violents de l’histoire palestinienne.

Sous Sinwar, Gaza a sombré dans un totalitarisme islamiste. La population vivait sous surveillance permanente, les opposants étaient torturés, les fonds d’aide humanitaire détournés. Le Hamas avait promis la « résistance », il a offert la ruine. Selon un rapport de Human Rights Watch, plus de 40 % du budget civil était utilisé à des fins militaires — tunnels, roquettes, commandos.

Tsarfati souligne que Sinwar n’a jamais hésité à sacrifier ses propres civils pour provoquer la riposte israélienne et nourrir la victimisation médiatique. Cette stratégie du chaos s’est retournée contre lui : la population gazaouie, épuisée, s’est révoltée à plusieurs reprises contre le régime islamiste, avant d’être réprimée dans le sang.

Un an après sa mort, l’héritage de Sinwar n’est plus qu’un tas de ruines et un souvenir d’horreur. Pour Israël, sa disparition n’a pas mis fin à la menace, mais elle a marqué un tournant symbolique : le chef du Hamas qui voulait « effacer Israël de la carte » a fini enseveli sous les décombres de sa propre folie.


Rédaction francophone Infos Israel News pour l’actualité israélienne
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