Yair Ohana, un jeune berger de Givat âOr Meirâ Ă Binyamin, est arrivĂ© hier (lundi) avec le troupeau dont il a la charge Ă un puits dâeau dâoĂč il abreuve les moutons tous les jours, mais lĂ il a dĂ©couvert, un peu trop tard, que lâeau du puits Ă©tait empoisonnĂ©e.Â
Chaque jour, Yair vient au puits avec le troupeau de moutons comptant environ 80 Ă 90 moutons et chĂšvres, jette un seau dans le puits et en tire de lâeau, verse dans lâabreuvoir et abreuve les moutons et les chĂšvres du troupeau. Hier, il a apportĂ© son premier seau, a versĂ© de lâeau et a recu un appel tĂ©lĂ©phonique lui demandant de ne pas leur donnner davantage dâeau . En rĂ©pondant Ă la conversation, il a vu comment, en quelques secondes, les moutons qui buvaient dans lâeau « tombaient, commençaient Ă bouger les pattes et Ă baver ».
Yair a immĂ©diatement Ă©loignĂ© le reste du troupeau de lâeau et sâest dĂ©pĂȘchĂ© dâappeler le vĂ©tĂ©rinaire. En peu de temps, quatre moutons du troupeau sont morts. Yair dit que lorsquâil est arrivĂ© sur les lieux dans la matinĂ©e, il a remarquĂ© un certain nombre de silhouettes courant du puit vers le village voisin arabe, Deir Davan. Yair relie tout lâincident Ă un incident prĂ©cĂ©dent qui sâest produit il y a environ trois semaines, lorsquâun fusil-jouet a Ă©tĂ© accrochĂ© Ă un arbre prĂšs de la fosse, une indication claire des intentions menaçantes des villageois, est-il convaincu.
Yair dit que le troupeau possĂšde en rĂ©alitĂ© environ 5 000 dunams de pĂąturages dans la rĂ©gion dâOfra et au sud. Lâempoisonnement de la fosse montre le sentiment de dĂ©sespoir des Arabes de la rĂ©gion qui se rendent compte quâils sont en train de perdre la place. « Câest le pĂąturage qui dĂ©terminera les limites de la zone. Avec notre troupeau, nous veillons Ă ce quâil nây ait pas dâinvasion arabe », dit-il, ajoutant que les bergers subissent pas mal de harcĂšlement de la part des Arabes des environs, mais quâil y a il nây a pas encore eu dâempoisonnement. « Celui qui empoisonne un puit sait quâil nây reviendra jamais. »
Selon lui, le miracle est que les moutons ont trĂšs peu bu chacun, de sorte que lâempoisonnement nâa pas touchĂ© tous les moutons. Ceux qui ont beaucoup bu sont morts sur le coup, mais il y a ceux qui ont bu un peu et qui ont dĂ©sormais besoin de soins vĂ©tĂ©rinaires, dispensĂ©s sous la supervision et la coordination dâun vĂ©tĂ©rinaire.
A notre question, YaĂŻr nous dit quâil vient au pĂąturage seul avec les moutons et les chĂšvres et que pour prendre les moutons blessĂ©s, certains de ses amis sont venus sur place avec une camionnette dans laquelle ils ont emmenĂ© les moutons et les chĂšvres qui ne pouvaient pas avancer vers le pĂąturage. Les moutons et les chĂšvres suffisamment forts pour continuer Ă pied ont continuĂ© leur chemin.
Yair dit Ă©galement que de nombreux policiers, traqueurs de lâarmĂ©e et autres sont arrivĂ©s sur les lieux. « Le traqueur a dĂ©clarĂ© que les traces menaient Ă Deir Davan et quâil nây avait aucune place Ă la confusion. Le MZP a envoyĂ© les Ă©chantillons au laboratoire, mais ils ont dit que par expĂ©rience, vous pouvez sentir le pesticide dans lâeau. »
Maintenant que ce puits a Ă©tĂ© empoisonnĂ©, les bergers continueront Ă emmener le troupeau vers dâautres puits et, si nĂ©cessaire, ils arroseront Ă©galement avec lâeau de la colline. Est-il possible de dĂ©tecter ce type de poison dans lâeau afin dâĂȘtre prudent ? Yair dit que les habitants de la colline se sont consultĂ©s et ont Ă©tĂ© informĂ©s sur les mĂ©thodes permettant dâĂȘtre prudent et dâĂ©viter que de tels cas ne se reproduisent.
RĂ©daction francophone Infos Israel News pour lâactualitĂ© israĂ©lienne
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