Selon des sources diplomatiques arabes, le président des Émirats arabes unis, Mohammed ben Zayed, aurait transmis un message officiel des États-Unis à son homologue égyptien, Abdel Fattah al-Sissi, lors d’une récente rencontre au Caire.
L’objectif ? Faire pression sur l’Égypte pour qu’elle accepte l’accueil de Palestiniens venant de Gaza, en échange d’avantages économiques conséquents.
Un projet américain controversé
D’après ces sources, Washington envisagerait de transférer entre 500 000 et 700 000 habitants de Gaza vers l’Égypte.
Lors de réunions à Riyad et Doha, une proposition audacieuse aurait été avancée par al-Sissi lui-même : créer une ville temporaire en Sinaï pour loger environ 500 000 Palestiniens déplacés.
Les États-Unis auraient promis une aide financière importante si l’Égypte acceptait cette solution. En revanche, si le Caire refusait, Washington menacerait de revoir son soutien économique à l’Égypte.
Les dons sont la bienvenue en cette situation particulièrement difficile :
Malgré cette offre américaine alléchante, la position de l’Égypte reste ambiguë.
D’un côté, des responsables égyptiens ont laissé entendre qu’ils pourraient « faciliter le départ volontaire » des Gazaouis pour aider à la reconstruction de la bande de Gaza.
De l’autre, Le Caire continue d’exprimer une opposition officielle à toute expulsion forcée de Palestiniens vers l’Égypte.
Aujourd’hui, une déclaration officielle du service d’information de l’État égyptien a réaffirmé :
❌ « L’Égypte rejette catégoriquement et de manière absolue toute tentative de déplacer nos frères palestiniens de Gaza, que ce soit par la force ou volontairement. »
❌ « L’expulsion des Palestiniens signifierait la destruction de la cause palestinienne et représenterait une menace directe pour la sécurité nationale de l’Égypte. »
Une crainte majeure pour la région
L’éventualité d’un transfert de population suscite des inquiétudes dans plusieurs pays arabes, notamment en Jordanie, qui a exprimé une opposition ferme à toute relocalisation massive de Palestiniens.
Amman accepterait seulement d’accueillir temporairement des blessés, mais refuse tout exode de grande ampleur.
Pendant ce temps, les discussions sur un retour des combats à Gaza et une possible extension du conflit vers le Yémen et l’Iran continuent d’alimenter les tensions dans la région.
👉 L’Égypte cédera-t-elle aux pressions américaines ou maintiendra-t-elle sa position ferme contre toute relocalisation de Palestiniens sur son sol ? Affaire à suivre…
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