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Donc, un « colon » juif orthodoxe a sauvé la vie d’un Arabe de Jérusalem-Est. Haim Attias, médecin de Mitzpe Yericho en Judée a réanimé Haitham Azloni dans un bazar arabe dans la vieille ville. Azloni a dit: «personne n’est venu à mon secours, aucun de mes frères arabes. Un seul homme : un Juif orthodoxe. »
Haim Attias, est médecin et « colon », et Haitham Azloni, un résident arabe de Jérusalem-Est, une ville trop souvent divisée entre des lignes religieuses et nationalistes, où des rencontres chaleureuses inhabituelles peuvent avoir lieu de temps en temps.
Haim Attias, est aussi bénévole dans l’organisation « United Hatzalah«, et intervient lors d’urgence médicale, et Haitham Azloni, résident arabe de Jérusalem-Est, a rencontré jeudi pour la première fois depuis son accident, Attias, qui lui a sauvé la vie.
Azloni avait subit accidentellement une électrocution alors qu’il était assis à côté d’un étal dans un bazar arabe près de la porte de Damas de la vieille ville. Son cœur avait cessé de battre et » était comme mort, » un homme arabe local qui a assisté à la scène a témoigné. « Je ne pouvais pas supporter de le regarder. Je suis parti. «
C’était lors des derniers jours de Ramadan, et il y avait quelques affrontements mineurs entre Arabes locaux et les forces de sécurité israéliennes dans la région, et Attias se trouvait à proximité. Le médecin certifié, a remarqué Azloni gisant sur le sol et se précipita à son secours. Après une longue tentative de réanimation, le rythme cardiaque de Azloni a été restauré et stabilisé. Il s’est réveillé dans un hôpital quelques jours plus tard.
« Personne n’est venu à mon secours, aucun de mes frères arabes. Un seul homme, Juif orthodoxe est venu à mon secours « , le frère de Azloni lui a raconté à son réveil et celui-ci a voulu le rencontrer : «Je veux rencontrer l’homme qui m’a sauvé la vie. »
«Il est difficile de l’oublier», a noté Attias avec un sourire à sa grande calotte crochetée.
Azloni a accueilli Attias à son domicile dans le quartier musulman de la Vieille Ville avec une étreinte et un baiser traditionnel sur la joue. Ils se sont ensuite assis ensemble sur un canapé, avec le bras de Attias autour des épaules d’Azloni. Un des jeunes enfants d’Azloni est venu s’asseoir entre eux, et plus tard il tapa dans la main du « colon » !
« Merci à lui et Dieu merci, sinon je ne serais pas ici», a déclaré Azloni en désignant Attias.
D’autre Arabes locaux interrogés ont dit que Attias était bien connu et bien aimé parmi les commerçants arabes des environs de la porte de Damas.
Attias, qui se décrit comme un ancien rebelle « jeune des collines », a déclaré, que quand il s’agit d’aider d’autres personnes, il ne fait pas la différence entre les nationalités et l’appartenance religieuse.
«Quand je suis arrivé sur les lieux, je ne pensais pas à la politique; mais juste à sauver des vies», a déclaré Attias, avec un large sourire.
«Ce n’est pas une question de paix ou pas de paix. Je suis certain que c’est ce que Dieu attend de moi « , a t-il dit.
