C’est une guerre qui ne dit pas son nom, mais qui fait rage dans le silence, entre les murs des appartements de banlieue et les terminaux cryptés d’applications de messagerie. Le Shin Bet et la police israélienne ont révélé ces derniers jours une série de dossiers stupéfiants : des citoyens israéliens, de tous âges et de tous milieux, soupçonnés d’avoir servi les intérêts de la République islamique d’Iran. Espionnage, sabotages, projets de meurtres ciblés : bienvenue dans le nouveau visage du terrorisme, celui qui porte un passeport israélien et communique avec Téhéran via WhatsApp.

Ra’anana, un nid d’espions improbable

Le dernier cas en date semble tout droit sorti d’un film d’espionnage. Un couple, résident de la paisible ville de Ra’anana, a été arrêté lundi par les forces de la police centrale, sous l’égide du Shin Bet. La femme, convoquée à une première audition, ne s’était pas présentée. Mais au matin, les agents ont perquisitionné leur domicile de la rue HaGalil. Ce qu’ils ont trouvé aurait glacé le sang de tout agent de sécurité intérieure : téléphones, ordinateurs, dispositifs électroniques, tous soupçonnés d’avoir servi à des échanges avec un opérateur iranien.

Les autorités israéliennes ont confirmé qu’une enquête secrète était en cours depuis une semaine. Elle a révélé des messages directs entre les suspects et leurs « managers » iraniens, faisant état d’instructions précises et d’activités d’espionnage contre l’État hébreu. Les avocats du couple clament leur innocence, mais les preuves techniques, selon des sources proches de l’enquête, seraient accablantes.

Une stratégie coordonnée par Téhéran

Ce n’est pas un cas isolé. Pas plus tard qu’hier, trois autres Israéliens ont été arrêtés dans deux affaires distinctes impliquant la République islamique. Le premier, Mark Morgain, 33 ans, de la vallée du Jourdain, aurait été recruté pour accomplir diverses missions : acceptation de livrer un engin explosif à une cible, réalisation de vidéos de simulation de tirs d’interception, et communication active avec un agent iranien depuis l’opération militaire « Am Kolavi ».

Encore plus choquant : deux jeunes hommes, Yoni Segal (18 ans) et Nahorai Omri Mizrahi (20 ans), tous deux de Tibériade, ont été interpellés pour avoir accepté une mission d’assassinat contre un citoyen israélien, pour la somme de plusieurs centaines de milliers de shekels. Avant même de pouvoir quitter le pays pour une formation à l’étranger – condition préalable à leur mission – ils ont été arrêtés. Leurs téléphones contenaient des vidéos et informations détaillées sur la sécurité dans plusieurs centres commerciaux : Grand Canyon à Haïfa, Big Fashion à Tibériade, Dizengoff Center et même l’hôpital Ichilov à Tel-Aviv.

Le cyberterrorisme 3.0 à visage israélien

Ces arrestations soulèvent une question effrayante : combien d’autres citoyens israéliens ont été retournés, consciemment ou non, par les services iraniens ? En exploitant les failles économiques, idéologiques ou simplement psychologiques, les agents de la République islamique semblent avoir trouvé un nouveau mode opératoire. Plus besoin de franchir les frontières ; la guerre d’infiltration se joue désormais au sein même de la société israélienne.

Ce phénomène n’est pas nouveau, mais il prend aujourd’hui une ampleur dangereuse. La stratégie iranienne ne consiste plus uniquement à soutenir le Hamas ou le Hezbollah, mais à infiltrer le cœur de la société israélienne, la pervertir de l’intérieur, et semer la terreur par l’illusion de la normalité.

Tsahal, le Shin Bet, et l’ombre de Trump

Dans ce contexte, la doctrine de Donald Trump, toujours populaire dans les cercles sécuritaires israéliens, prend tout son sens : la paix par la dissuasion, la sécurité par la clarté, sans concession à l’ennemi. Les accords d’Abraham sont le fruit de cette stratégie : montrer que le monde arabe modéré peut faire la paix avec Israël, pendant que l’axe chiite (Iran-Syrie-Hezbollah) reste l’ennemi absolu.

Face à ces menaces, le rôle de Tsahal et des agences de sécurité n’a jamais été aussi critique. Il ne s’agit plus seulement de défendre les frontières, mais de mener une guerre intérieure contre des réseaux infiltrés, des citoyens dévoyés, et des cyber-menaces aussi sophistiquées que létales.

Vers des peines exemplaires ?

Les suspects devraient être présentés prochainement à la justice israélienne, et les services de sécurité envisagent de porter des accusations formelles d’espionnage au profit d’un État ennemi – une des charges les plus graves dans le droit pénal israélien. En parallèle, une intensification des mesures de contre-espionnage est prévue : surveillance renforcée, traque des connexions numériques suspectes, et peut-être même une coopération plus ouverte avec des alliés des accords d’Abraham, pour suivre la piste financière de ces opérations.

L’Iran continue sa guerre dans l’ombre

Pendant que les médias occidentaux s’attardent sur des débats d’intellectuels autour de « cessez-le-feu » ou de « solution à deux États », Téhéran recrute, arme, paie et manipule, sur le territoire même de l’État juif. Ceux qui refusent de voir cela comme une guerre totale sont déjà les prochains à tomber.

Conclusion : vigilance, unité, fermeté

Israël ne peut se permettre la naïveté. Chaque infiltration, chaque téléphone codé, chaque mission évitée de justesse, est un rappel que la sécurité israélienne est un combat quotidien, une vigilance de tous les instants.

Il est temps que le système judiciaire, les décideurs politiques et les citoyens comprennent que l’Iran n’est pas seulement un problème nucléaire ou régional, c’est une pieuvre tentaculaire qui tente de frapper le cœur de la démocratie israélienne.

Le réveil est brutal, mais salutaire.


🔗 https://infos-israel.news
🔗 https://alyaexpress-news.com
🔗 https://rakbeisrael.buzz
🔗 Page Wikipédia sur le Hamas
🔗 Page Wikipédia sur les accords d’Abraham
🔗 Page Wikipédia sur le Shin Bet
🔗 Page Wikipédia sur l’espionnage iranien

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