Un couple marié depuis 30 années est décédé du coronavirus ensemble en se tenant la main, comme l’a rapporté CNN jeudi dernier.
Le couple, Paul Blackwell, 62 ans, et Rose Mary Blackwell, 65 ans, ont également eu des enfants à l’hôpital méthodiste Harris, où le couple est décédé.
Tous deux étaient enseignants du Grand Prairie Independent School District à Grand Prairie, au Texas.
Rose Mary enseignait en deuxième année et venait de terminer sa vingtième année à la Travis World Academy of Languages. Paul a enseigné l’éducation physique et a été entraîneur de football à la Fannin Middle School.
Les enfants du couple ont finalement décidé de les retirer du système respiratoire après avoir été informés qu’ils n’avaient aucune chance de se rétablir, même sous respirateurs.
Les districts scolaires dans lesquels ils travaillent ont exprimé leurs condoléances dans un message publié sur les réseaux sociaux, notant qu’ils manqueront tous les deux à tout leurs éleves. Le couple avant leur mort était les parents de quatre enfants et de 20 petits-enfants.
Les histoires déchirantes comme celle-ci sont une réalité constante au milieu de la pandémie de coronavirus, même en Israël, comme le cas de Awi, un homme de 50 ans hospitalisé depuis près d’un mois. Sa mère est intubée à quelques pièces plus loin, et sa femme, est également atteinte du coronavirus, elle se trouve dans une pièce séparée pour le coronavirus.
«Je n’ai aucune idée de ce qui lui arrive», a-t-il déclaré à propos de sa mère, dont la chambre n’est qu’à 100 mètres de la sienne. Parce que vous êtes connecté à l’oxygène, vous ne pouvez pas quitter votre pièce pour la surveiller et la visiter.
Une psychologue de l’hôpital, Einas Shaaban, a évoqué une autre situation dans laquelle une femme âgée et son mari avaient été hospitalisés mais dans des unités différentes. Le personnel médical savait qu’elle était sur le point de mourir, alors ils ont trouvé un moyen de la transférer au chevet de son mari.
« Nous avons mis les lits l’un à côté de l’autre et elle lui a dit au revoir comme ça », se souvient Shaaban. «C’était déchirant. Je ne pourrai jamais sortir cette image de ma tête. «
Ces histoires nous traumatisent à tous, mais la venue d’un vaccin nous permet aujourd’hui d’espérer que de telles situations ne se reproduisent plus, mais en attendant, il faut encore faire attention de ne pas contaminer les plus fragiles et de garder des distances de sécurité et porter le masque et visiter les personnes âgées isolées avec une grande prudence, et surtout leur rappeler que cette épreuve mondiale se terminera. Nous serons réunis très bientôt ! Courage !
